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25.10.2024
L’ÉLITE DU NOUN CONVAINCUE D’ERREUR DE PARALLAXE EN DOMAINE POLITIQUE
Ceci n’est qu’un point de vue en rapport avec les épîtres et lamentations exposés dans un journal de la place. Me sentant néanmoins de la famille des épistolaires, j’ai cru pouvoir faire part de mon ressenti par ces propos participatifs.
«La parallaxe est l’impact d´un changement d´incidence d´observation, c´est-à-dire du changement de position de l´observateur, sur l´observation d´un objet. En d´autres termes, la parallaxe est l´effet du changement de position de l´observateur sur ce qu´il perçoit. …En métrologie, l´erreur de parallaxe est l´angle entre la direction du regard d´un observateur et la perpendiculaire à la graduation d´un appareil de mesure, amenant à une erreur de lecture de la mesure effectuée.»
Panurge avait des moutons qui réagissaient tous de la même façon. La considération de l’environnement et du moment de l’action ainsi que l’intelligence productive manquaient au rendez-vous de leur comportement.
Dieu merci le peuple bamoun ne saurait insulter son intelligence par des agissements moutonniers.
Les pétitions et lamentations ces jours proférées n’avaient pour vocation que de décrier la misère ambiante des populations du Noun, la pauvreté édaphique et la sclérose intellectuelle qui ont fait leurs nids et leurs couches dans les plaines et les monts jadis verdoyants , fertiles et productifs du Noun.
Près de 40 ans ! Oui quarante années déjà que par les jeux démocratiques une fraction du Noun a perdu aux changes en faveur d’une autre fraction. Les perdants, par leurs turpitudes à répétitions ont prolongé l’agonie de leurs espoirs par manque d’habilité, par le rejet du sens de l’action collective , par la de construction du savoir-faire politique . Le rêve individualiste de réussite ayant ajouté son lot de troubles , la zizanie, la jalousie , le culte des personnes, la myopie politique, ont finit par faire perdre l’espérance à une certaine élite.
Je pense sincèrement que les bonnes intentions de mieux faire seules animaient les auteurs et signataires de ces lamentations l’objet d’édition spéciale d’un respectable journal de la place. Ces hautes personnes ayant lutté en vain pour que cela change, mais ils n’ont pas bien visualisé leurs points d’obstacles.
Nos métrologies dites de bonne volonté et croyant si bien faire pour le bonheur du Noun ont commis une erreur de parallaxe dans leur démarche.
Est ce d’un parti gagnant ou d’une gagnante aux jeux démocratiques républicains , libre de sa médiocre prestation politique et de sa gestion municipale calamiteuse, qui doit faire l’objet de notre fixation, ou bien les objectifs électoraux à venir que nous devons gagné coûte que coûte ? Pour lesquels nous devons laisser de côté la haine dans nos rangs et abandonner la course individuelle pour l’action collective ? L’erreur c’est l’absence de cette vision. L’erreur c’est la fixation sur la mairesse comme vous le dites ou sur l’udc qui affichent de bonne guerre leur posture qui vous narguent , vous choquent , et vous font désespérer.
Et puis vous lamentez et vous adressez vos complaintes au sommet de l’Etat plus instruit que vous des jeux politiques et des turpitudes qui s’étalent dans le Noun. Mais on ne va pas pleurnicher auprès d’une hiérarchie républicaine qui attend de vous plutôt vos intelligences à la manoeuvre pour un savoir faire politique enrichissant qui vous fera gagner , vous ainsi que la démocratie républicaine. Encore une erreur de parallaxe: ce n’est pas au sommet de l’Etat qui n’enlèvera pas par décret les maires et mairesse de l’UDC qu’il faille aller déposer les pétitions et lamentations , mais à nous mêmes , à notre propre coryphee lamentable, pour provoquer en nous une prise de conscience réelle de nos fautes de mauvais joueurs dans les jeux politiques qui requièrent un collectif imparable, une modestie et une proximité avec le terrain social.
C’est aux urnes que le sommet de la hiérarchie auprès de qui vous déposez vos complaintes vous enverra. C’est aux urnes qu’il faut provoquer le changement tant désirez par vous. Cessons les lamentations stériles et mettons nos énergies à travailler assidûment pour enfin gagner les mairies du Noun et implémenter la politique de développement que nous voulons pour un Noun prospère. Le Noun nous appartient à tous .
Tous les enfants du Noun, tous les habitants du Noun sont tous des citoyens de cette même République, le Cameroun. Nous qui nous plaignons gagnons demain pour faire prospérer le Noun , loin de la zizanie, de la politique de séparation des familles, des guerres fratricides qui détruisent les valeurs de vivre-ensemble entre les peuples du Noun.
Je sais compter sur votre indulgence pour pardonner mon audace d’avoir oser apporter ma contribution à la cogitation du jour relative à la recherche d’une voie de salut pour le Noun en dégénérescence avancée.
Dr KOMIDOR NJIMOLUH HAMIDOU
Membre titulaire du Comité Central du RDPC.
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