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17.02.2014
Nécrologie: Marie Thérèse Assiga Ahanda pour l’éternité
Le chef supérieur des Ewondo et des Bene a été inhumé vendredi dernier en présence du secrétaire général de la présidence, représentant le chef de l’Etat.
La terre du cimetière catholique de Mvolyé s’est refermée vendredi après-midi, sur Marie-Thérèse Catherine Atangana, épouse Assiga Ahanda. Décédée le 1er février dernier des suites d’une longue maladie, le chef supérieur des Ewondo et des Bene y a été inhumé en présence d’une foule nombreuse de personnalités, de parents, d’autorités traditionnelles venues des quatre coins du Cameroun. Sous le regard du ministre, secrétaire général de la présidence de la République, représentant personnel du chef de l’Etat, Ferdinand Ngoh Ngoh. Epilogue de trois jours d’obsèques qui ont commencé le 12 février dernier, l’inhumation au cimetière de Mvolyé a été précédée un peu plus tôt par une messe pontificale dite en la Basilique mineure, Marie Reine des Apôtres de Yaoundé par Mgr Jean Mbarga, administrateur apostolique de l’archidiocèse de Yaoundé. L’ordinaire des lieux a salué la mémoire de cette femme qui a su combiner à la fois les qualités d’épouse, de mère avec ses attributions de chef traditionnel de 1er degré.
Dans la lettre de condoléances adressée à la famille de la disparue, et lue pour la circonstance par le préfet du Mfoundi, Jean Claude Tsila, le président de la République voit en cette disparition, une grande perte pour la région du Centre et pour la chefferie traditionnelle de notre pays. Jean Jacques Atangana Assiga, fils aîné de la défunte a relevé les qualités de cœur de sa mère. Décédée à l’âge de 72 ans, cette diplômée de chimie avait été désignée chef traditionnel, pour succéder à son père Charles Atangana, en 1991 et intronisée neuf ans plus tard. Elle aura ainsi passé environ 14 ans à la tête de cette chefferie traditionnelle. Au nom du président de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh a élevé la défunte à la dignité de grand officier de l’Ordre national de la valeur à titre posthume.
Jean Francis BELIBI
Cameroon-Tribune
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