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28.02.2024
DE LA COMEDIE DU POUVOIR AU ROMAN DE RANCUNES DANS LE NOUN: LA BATAILLE DES PHOTOS ET VIDÉOS EN POLI
Si l´on résume le week-end des infos et des émissions politiques des principaux médias nous sommes dans la continuité de la politique politicienne, une véritable insulte à l´intelligence des citoyens !
Si l´on prend les principaux intervenants des oppositions consultés, nous avons le même copier/coller; alors que l´on est en droit d´attendre d´eux des solutions réfléchies, bien pensées qui pourraient résoudre les problèmes de ce pays.
Ils sont unanimes à Foumban que le Palais est le créateur de l´ensemble de nos problèmes, comment un seul Roi qui dirige tout, n´écoute personne peut en aussi peu de temps mettre le Noun au sol?
Et que proposent-ils pour corriger les erreurs du Monarque une fois qu´ils l´auront remplacé dans les rêves et organiser notre département pour obtenir de bons résultats sur tous les plans ?
C´est le vide sidéral, pas le moindre début d´une piste originale. Pire, ils proposent la même chose. Comment peuvent-ils critiquer l´action du Roi et proposer les mêmes solutions ! Où est la cohérence ?
Uniquement dans la politique politicienne !
Ainsi pour l´actualité dans le Noun, Mme le Maire, et l´honorable Sénateur suscitent des réactions. D´un côté le maire est dans sa dynamique idéologue de l´incident qui nourri son parti politique il y a belle lurette et de l´autre coté le silence de l´honorable Sénateur qui justifierait l´idéologie de l´intrigue dont incarne son parti garanti par le Palais des rois Bamoun.
Comment les Bamoun peuvent-ils passer 60 % du temps de leurs interventions à critiquer "le maire responsable de la situation" d´après eux, à la place de proposer quelque chose de sérieux, de raisonnable, d´intelligent au Sénateur!!
Comment comprendre ce jeu et enjeux stratégiques pour les deux camps?
TOMAINO est-elle très forte pour avoir organisé des selfies avec ses militants qui ont vraiment le look politicien à l´esplanade de la mairie de Foumban, visant à réduire le Sénateur Seidou Mbombo Njoya? On peut comprendre que cela fait de belles images pour les fils et filles du Noun, médias locaux, car un sujet qui sera au menu des "disputes" dans l´attente du mois glorieux du Ramadan.
L´élite évite d´en parler ou de se prononcer pour éclairer les l´opinion nounoise qui ne serait pas dupe ou de se confronter à la colère, au vrai débat avec les politiciens.
Bonne nouvelle pour une frange de la population, l´UDC n´est plus contre le RDPC, elle pense même que la solution pour le Noun passe par le RDPC. Mais comment faire lorsque les amis militants et sympathisants du groupe parlementaire RDPC ne sont pas d´accord avec le Sénateur et que chacun est souverain?
L´ UDC travaille son image, il veut montrer qu´il n´est plus le parti qu´il était à son origine, il est devenu tellement lisse pour être Présidentiable, qu´il est devenu une caricature des autres partis en amplifiant leurs défauts voila la leçon de stratégie de Mme le Maire. Pour elle, il s´agit d´une moment idéal pour gagner en quote d´expérience dans la vie civile et politique à Foumban.
Il y tellement de gens compétents dans le Noun, de savoirs faire, de bonnes idées dans l´air...mais pourquoi on ne les entend jamais ! Pourquoi la préférence est donnée à ceux qui n´ont rien à proposer, le système médiatique et les partis politiques ne font pas émerger l´excellence. Notre vie politique locale est constellée de brillantes personnalités qui n´ont jamais pu exercer le pouvoir au grand drame de notre circonscription administrative.
Et si finalement les bamouns étaient les premiers responsables de cette situation. Ne faudrait-il pas passer un examen pour avoir le droit de voter, montrer que nous connaissons le fonctionnement de nos institutions, un minimum de connaissances dans la comptabilité locale, les rudiments de l´économie, la situation sociale de notre département ainsi que les contraintes nationales, ainsi nous aurions des débats à la hauteur des enjeux et les médias pourraient moins nous abreuver de politique politicienne, des parodies de démocratie dans le Noun.
Par Ousmane Fadyl Kouotou Sapam.
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