LE SULTAN-ROI SEIDOU NJIMOLUH NJOYA, 18e de la dynastie de Nshare-Yen
Modernisateur du Royaume et f
31 ans déjà qu’il a rejoint les ancêtres.
Fon Seidou Njimoluh était le fils de Fon Njoya et un de ses célèbres fils qui a géré le passage d’un royaume Bamoun au pouvoir plénier autonome et endogène,à un royaume Bamoun intégré à l’ensemble Cameroun au pouvoir délégué et pleinement auxiliaire d’un pouvoir dominant.
C’est le fils de Njoya qui a sauvé la royauté Bamoune grâce à ses capacités relationnelles, ses dons de négociation et de réconciliation. Il pu rapprocher les principaux chefs de groupements et de grandes familles Bamoun, ainsi que toutes les confessions religieuses de la Région du Noun de l’époque.
C’est le fils de Njoya qui a poursuivi l’œuvre de cohabitation pacifique des religions dans le Noun. Il a été le véritable consolidateur de l’islam dans le Noun. Il a ouvert le voyage de la Mecque aux musulmans Bamoun et est devenu le grand khalife des Tidjania, tout en étant le sultan de tous et le Roi des Bamoun.
C’est lui qui su rallié et réconcilier le Royaume Bamoun et la modernité. Roi -sultan -Maire, il fut plusieurs fois député à l’ARCAM (assemblée représentative du Cameroun), député à l’ALCAM (assemblée législative du Cameroun). Le Sultan-Roi Njimoluh participa activement à l’émancipation de l’Etat du Cameroun et à la construction du Cameroun moderne post -colonial dont il était également membre du Conseil Constitutionnel.
De la modernité du Bamoun il était le fondateur et animateur de l’Assemblée Traditionnelle du Peuple Bamoun, organe centralisateur de tous les chefs de groupements, consolidateur des valeurs et traditions Bamoun et assurant la représentativité politique de la Région Bamoun. Le Roi Njimoluh était le fondateur de l’académie royale Bamoun qui répondait des us et coutumes Bamoun et de sa centralité comme valeur culturelle majeure au Cameroun.
Il consolida cette grandeur de la culture Bamoun et assura son illustration. Il ressuscita le Nguon et rassembla les Bamoun autour de la devise Honneur Travail Patrie qui offrira par la suite à la jeune République naissante du Cameroun sa devise tutélaire Paix Travail Patrie.
Il était de Njoya son père, le conservateur et le continuateur de l’immense œuvre de civilisation et de renaissance africaine. Au temps de ce Sultan-Roi et Maire, Foumban brillait d’électricité partout, et des bornes fontaines fleurissaient, et il faisait bon vivre à Foumban alors vraiment jolie jolie.
