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28.07.2023

Komidor Hamidou Njimoluh, ambassadeur du Cameroun à Alger : «L’Algérie est l’un des moteurs de l’int 

Dans cet entretien, Komidor Hamidou Njimoluh, ambassadeur du Cameroun en Algérie, revient sur les récentes annonces du président Tebboune en direction de l’Afrique, affirmant qu’elles ne l’ont pas surpris.

Entretien réalisé par Nadia Kerraz

Monsieur l’ambassadeur, vous étiez présent à la cérémonie de création de la médaille du mérite de l’exportateur. A cette occasion, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a fait deux importantes annonces. La première est l’ouverture de lignes aériennes en direction des capitales africaines, la seconde a trait à la création de zones franches au Niger, au Mali et en Mauritanie. Que pensez-vous de ces mesures et que peuvent-elles apporter à l’Afrique. 

Effectivement, j’étais présent au CIC et j’ai attentivement écouté le président Tebboune. Les annonces faites ne m’ont guère étonné, parce que c’est ce qu’il en pense depuis longtemps. L’ouverture de lignes aériennes entre Alger et les capitales africaines avait déjà été annoncée par le président Tebboune, et il n’a fait que confirmer que d’ici à 2024, cela deviendra une réalité. Dans le cas de mon pays, le Cameroun, les Assemblées nationales des deux pays ont déjà adopté les propositions concernant la création d’une ligne aérienne. On attend la notification dans les prochains jours. En réalité, si tout va bien, d’ici au plus tard la fin de l’année, Air Algérie commencera à desservir deux fois par semaine Luanda et Douala et en mars prochain, certainement, Camair-Co viendrait également pour la première fois en Algérie. C’est une aubaine pour les hommes d’affaires qui veulent se rendre en Afrique subsaharienne. C’est également une aubaine pour le grand marché africain qui est en train de naître. Et c’est surtout une aubaine pour l’Algérie qui va devoir se positionner en Afrique, comme un point de relais entre le Nord et le Sud et aussi en point dynamique de l’activité commerciale entre les Africains de l’Afrique subsaharienne et l’Afrique non-saharienne. Il est important pour l’Algérie d’ouvrir ces lignes aériennes, mais aussi, comme l’a dit le président Tebboune, des lignes maritimes pour faciliter la circulation des biens et des personnes, pour faciliter vraiment l’intégration africaine. Avec la route transsaharienne et les pipelines avec le Nigeria, ce sont là des axes d’ouverture et d’intégration de l’Afrique qui sont en train de s’amorcer. Le Cameroun, comme l’Algérie, travaille pour l’avènement de la Zlecaf, zone de libre-échange en Afrique. C’est un milliard 300 millions de consommateurs. Le président algérien a annoncé la création de zones de libre-échange avec trois pays, ce qui est l’une des étapes de ce marché. Mais après l’ouverture des zones franches, il faut l’ouverture de zones douanières, des facilitations douanières. Ainsi, le marché pourra s’installer et, effectivement, la Zlecaf pourra réellement entrer en vigueur. Comment voulez-vous qu’une structure comme la Zlecaf puisse avancer s’il n’y a pas de volonté politique qui s’articule sur des objectifs précis ? Sans cette volonté, les institutions resteront des coquilles vides. Et c’est pour cette raison que j’apprécie beaucoup la sortie du président Tebboune.

En Afrique se dessinent une nouvelle dynamique et une nouvelle volonté de promouvoir un continent qui ne dépend d’aucune puissance et qui peut émerger en tant que puissance consciente de son poids. Comment accompagner ce changement ?

Il ne s’agit pas de faire de l’Afrique une île à part, dans un monde globalisé. L’Afrique n’a jamais été à part. Elle a toujours été dedans, mais sous exploitation par les uns et les autres. Il s’agit plutôt d’une Afrique qui se réveille pour prendre la réalité de sa valeur et essayer de se gérer elle-même, de se présenter avec ses atouts propres au monde et non plus une Afrique qui se laisse montrer du doigt. Il s’agit d’une Afrique consciente d’elle-même et qui cherche à se positionner différemment dans un monde en recréation de nouvelles valeurs de coopération. Il faut que les choses soient claires : le monde bouge et les Africains doivent en prendre conscience. Le monde qui bouge vers une pluralité est une bonne chose, mais il faut que cette fois-ci, l’Afrique ne rate pas le coche et qu’elle puisse être de ceux qui contribuent à la prise de décisions. Une Afrique qui ne soit plus marginalisée.

L’Afrique est aussi courtisée par les puissances mondiales et régionales, à travers notamment les forums bilatéraux …

L’Afrique a toujours été courtisée. Il ne s’agit plus de se faire courtiser. Il s’agit d’être soi-même, d’être attrayant par ses propres atouts, ne donner que ce qu’on veut donner et imposer une personnalité africaine.

A quoi est due cette prise de conscience ?

Il va de soi que le monde évolue et les esprits aussi. Le monde d’hier n’est pas le monde d’aujourd’hui. L’Afrique a traversé toutes sortes d’étapes, de l’esclavage à la domination coloniale, à l’impérialisme de toutes sortes. Je crois aussi en les hommes qui prennent le taureau par les cornes et transforment l’essai. Il s’agit pour les leaders africains de se réveiller et de saisir à chaque fois une opportunité de représenter vivement l’Afrique, de faire qu’elle ne soit plus un objet, ni un sujet des relations internationales.

Justement, les relations internationales sont en reconfiguration, avec l’émergence de nouvelles puissances et le déclin d’autres. Quelle fenêtre pour l’Afrique ?

Les empires d’hier ont cédé la place aux empires d’aujourd’hui. Il faut plutôt dire que le cycle d’évolution du monde est tel qu’elle devient tournante, générale et mutuelle. Globale parfois. Est-ce que ce mouvement est aussi la volonté de l’homme qui demeure le maître du monde ? L’homme africain doit penser en mouvement et ne pas se dire que notre tour va venir. Il s’agit de prendre son destin en main, agir et contrôler ces évolutions. Les Africains, à un moment donné, se sont croisé les bras et les autres ont pris le dessus. La concurrence ne se fait plus par les armes, mais par l’esprit. Par la refondation de nos programmes scolaires, du savoir…

Quel pourrait être l’apport de la diaspora africaine ?

L’apport, c’est quoi, c’est un pont entre les peuples. Il y a des Algériens en France, aux USA, au Royaume-Uni… Elle a appris des peuples de ces pays, des choses qu’elle n’avait pas dans son pays ou différentes. La diaspora apporte à l’Algérie une nouvelle vision qui peut alimenter la réflexion pour permettre un plus dans la manière de faire. La diaspora est riche, et il faut récupérer cette richesse au profit du peuple. Ce n’est pas une richesse matérielle seulement. Ce savoir acquis est un plus, d’où la nécessité pour la diaspora d’aller et de venir, et la nécessité pour les gouvernements d’ouvrir les portes à la diaspora.

Monsieur l’ambassadeur, revenons aux relations algéro-camerounaises. Des hommes d’affaires algériens se sont rendus au Cameroun et à l’issue de cette mission, il a été décidé la création d’un conseil d’affaires. Où en est le projet ?

Près d’une quarantaine d’hommes d’affaires de la Caci et de la CGEA dirigée par Mme Neghza se sont rendus au Cameroun fin janvier début février 2023. Ce déplacement a été un succès en termes de contact humain, de contacts de partenariat. Et il a été effectivement décidé la création d’un conseil d’hommes d’affaires. Nous sommes en train de voir avec les ministres du Commerce des deux pays la disponibilité pour sa mise en place. Nous souhaitons qu’au plus tard, d’ici à la fin de l’année, cela sera une réalité. Je dois aussi souligner que l’Algérie est un des moteurs de l’intégration africaine. Par sa politique et avec le président Tebboune, il y a une grande ouverture vers l’Afrique subsaharienne qui se manifeste tous les jours, d’où ces hommes d’affaires qui se déplacent au Cameroun et au Sénégal. Ce mouvement est une réalité et participe de la volonté du chef d’Etat algérien. Mais il reste encore à faire. Les hommes d’affaires ont besoin d’espaces et de facilités. Le président Tebboune est en train de tout faire pour mettre l’espace aérien, comme l’espace maritime, au service de ce mouvement. Mais il y a autre chose encore. Nous avons hérité de l’évolution du monde des moyens fiduciaires. Il faut que les banques s’ouvrent. On ne peut pas faire du commerce sans les banques et les assurances. Je rêve un jour d’une monnaie africaine mais en attendant, il faut des facilitations non seulement douanières mais aussi entre banques africaines. Il faut de nouvelles lois pour réformer les banques, avoir des marges d’action. Nous sommes plus à l’ère du troc. C’est pourquoi en plus de la volonté politique, il faut aussi le nerf de la guerre.

Les secteurs d’investissement ont-ils été identifiés ?

Les pays africains ont besoin de complémentarité, travailler dans des projets de codéveloppement, multiplier les projets et les développer ensemble, créer des usines algéro-camerounaises en Algérie ou au Cameroun. Il faut que nous prenions ensemble nos échanges, ne pas faire Nord-Sud, développions, recodifions ce que nous faisons. Par exemple, pour les échanges de produits, il faut des calibres que nous devons réinventer à notre manière. Les USA proposent leurs calibres et vous devez vous y plier. Décolonisons notre commerce et nos relations.

Est-ce possible concrètement ?

C’est faisable, nous avons des hommes et des femmes qui peuvent mieux faire. Avec la volonté politique, il est facile de mettre cela en marche. Hélas à chaque fois qu’un pays africain veut travailler avec tel ou tel autre pays africain, il y a toujours l’extérieur qui vient vous dire, n’allez pas là-bas, alors qu’il faut écouter ses propres intérêts.

Selon vous, il faut mettre en avant les intérêts de l’Afrique ?

Oui, et cessons d’écouter les appels extérieurs qui nous conseillent pour le mal. Par exemple, au lieu qu’on vous envoie directement le cacao ou le bois, il faut que ce bois passe par l’Occident. De même pour venir en Algérie, et alors que Yaoundé est à 4 heures de vol, on doit passer par la France ou la Turquie. Or, ce sont plus de 48 heures de vol. Ce ne sont pas les Occidentaux qui viendront vous dire ne passer pas par nos pays, car ils ont tout à y gagner.

La prise de conscience est-elle là ?

Oui, elle est en train de murir, mais elle n’est pas encore au point. Il faut que cela aille plus loin. Il faut des mécanismes de facilitations, parmi lesquels, la presse.

De plus en plus d’experts prédisent à l’Afrique un avenir radieux. Partagez-vous cette analyse ?

Je crois à l’action, je crois au leadership des Africains, aux responsables africains. Je ne crois pas aux experts diseurs de bonnes nouvelles. L’expert de l’avenir de l’Afrique est l’Africain lui-même. Il faut cesser de dire aux Africains que votre tour viendra, la science est cumulative.

Donc pour vous, c’est le moment de l’Afrique ?

L’Afrique est déjà en retard. Et nous n’avons plus droit au retard. Chaque minute est un retard et nous avons plus de temps à rattraper que de temps à perdre, d’où la nécessité de l’émergence rapide d’un leadership africain responsable, loin de l’esprit de corruption. Il faut cesser d’être une multitude d’Afrique, mais une Afrique conçue autour d’une grande diplomatie. Nous avons besoin d’une diplomatie commune, d’une politique dans tous les secteurs communs…

Elue au Conseil de sécurité, l’Algérie entamera son mandat le 1er janvier 2024. Elle s’est engagée à être le porte-voix de cette Afrique nouvelle et de défendre ses intérêts. Un commentaire ?

J’ai personnellement salué cet avènement. Il est vrai que ce n’est pas que l’Algérie n’a jamais été élue au Conseil de sécurité, mais la différence est que, cette fois-ci, son élection est intervenue dans un contexte nouveau. L’Algérieest au confluent de la Méditerranée, du monde arabe et de l’Afrique. L’Algérie est en train de jouer sa partition africaine. C’est cette Algérie qui est aujourd’hui au Conseil de sécurité et qui fera entendre la voix de l’Afrique et qui s’est engagée à être au service de l’Afrique et de défendre ses intérêts.

N. K.


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