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Le Nguon : Elément d’histoire

 
On suppose que 200 à 300 personnes, femmes et enfants compris, ont franchis le fleuve à la suite du prince Nchare. Celui-ci soumit quelques sept principautés avant de s’établir dans un premier temps à Njimom. L’Etat Bamoun y est proclamé et Djimom de



On suppose que 200 à 300 personnes, femmes et enfants compris, ont franchis le fleuve à la suite du prince Nchare. Celui-ci soumit quelques sept principautés avant de s’établir dans un premier temps à Njimom. L’Etat Bamoun y est proclamé et Djimom devient la première capital du royaume.
Le pacte fondamental scellé sous l’arbre, sép au lieu dit Sâmba Ngùo stipule que :
L’ Etat Bamon est né et Nchare en est le roi. Il, désignera librement son héritier parmi ses fils.
- Les sept compagnons Kom (Nkom au singulier), cosignataires sont les conseillers intronisateurs de roi, chargés de garder la loi fondamentale de l’état et de veiller à son application. Leur fonction est héréditaire et ils sont autonomes. Ils ont le privilège de se donner la mort q’ils sont condamnés à la peine capitale par la justice pour haute trahison, par exemple.,
De Djimom, Nchare conquiert une dizaine d’autres ethnies et établie sa nouvelle capital à Foumban après y avoir vaincu les Pa Mben qu’il réinstalle dans un quartier de la ville ( Mamben). Le royaume a alors une dimension presque circulaire dont le diamètre est de 30 Km environ entre Djimom et Kundùm. On croit que la population se situe autour de 25 000 âmes.
Quand Mboumbou Mandù devint le onzième monarque vers lafin du XVIIIe siècle il entreprend de grandes conquêtes aux frontières naturelles du Mbam, de la Mapè et du Noun. Le territoire est multiplié par quatre. . La population a plus que doublé.
On évaluait la population Bamoun à 60 000 habitants au début du siècle pour une superficie de 7 700 Km2 environ.
Ce royaume est constitué d’un haut plateau (700m) à l’ouest, surmonté de trois massifs alignés – Mbapit, Nkogham et Mbam (2200. m) – et d’une plaine encaissée au pied de la falaise à l’Est de Foumban ; cette plaine longe la rive du Mbam jusqu’au point de confluence avec le Noun près de Bafia.

CEREMONIE RITUELLE ET PROFANE

Cérémonie annuelle incontournable de l’état Bamoun depuis les origines jusqu’au début du XXe siècle, le Nguon était une manifestation culturelle extraordinaire pour les Bamoun jusqu’en 1924 quand les autorités coloniales françaises décidèrent de l’interdire pour des raisons à la fois politiques et administratives. Le nguon était alors tombé en désuétude au point de devenir un élément du folklore que Feu Sultan Seidou Njimoluh Njoya convoquait tous les jours 10 ou 15 ans.
D’après le roi Njoya :
" C’est Nchare Yen qui a dit que le Nguon est le signe royal de la race de Rifum ; c’est lui qui a dit que c’était le signe de payer la terre au propriétaire de cette terre à la fin de chaque année ; C’est ce qu’on appelle le Nguon, c’est-à-dire les gens vont donner le tribut au roi. Nchare venant de Rifum obligea les rois des pays dont il s’était emparé à donner le nguon, et ils commencèrent à le donner, ce n’était pas beaucoup. Nchare dit qu’aussitôt que le Nguon était passé, il fallait donner le tribut à celui qui rassemble les armées" . (histoire et coutumes, 1952 :96)
Le roi NJOYA écrit encore qu’à l’époque de Nchare, on donnait peu, très peu (histoire et coutumes, 1952 :97).
Il s’agit – ici des produits qu’on apportait au roi des Bamoun pendant le nguon. C’était une cérémonie annuelle immuable, qui avait lieu après la récolte du mil qui était alors la nourriture principale des bamoun. Nous avons relevé les passages suivant dans Histoire et coutumes des Bamoun :
"A l’époque de Nchare, on donnait peu, très peu, mais lorsque Mboumbuo devint roi et qu’il vainquit plusieurs tribus, alors on donna beaucoup" (Njoya, 1952 :97)
En somme le volume des produits du Nguon s’accrut quand les Bamoun devinrent plus riches au XIXe siècle. L’ouvrage du roi Njoya rapporte des histoires liées au caractère mystique de nguon.


S.A Dr NJI NJIASSE
NJOYA Aboubakar


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