| ESPACE DE DISCUSSION |
QUELLES NOUVELLES STRATEGIES POUR LE DEVELOPPEMENT DU NOUN ?
(posté le: 09.12.2006 par Mr Administrator )
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( PRINCE84 | posté le: 25.02.2005)
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ET SI LE PEUPLE BAMOUN FAISAIT LA DIFFERENCE ENTRE FETE TRADITIONNELE ET FORUM DE DEVELOPPEMENT?
A quoi sert le NGOUON au 21eme siecle? Cette question mérite réflexion lorsqu`on a eu à assister aux différents festivités de ce soit disant fête de "Rassemblement du peuple Bamoun".
Pour ouvrir le débat, je ne prendrai qu`un seul exemple parmi tant d`autres que je dévélopperai ici prochainement (pour ceux qui seront biensûr intéressés):
Les fonds collectés pour cette fête proviennent des cotisations des fils bamouns et amis. Ils sont utilisés pour l`achat des caisses de champagne et des bières. Pendant ce temps, le peuple manque d`eau potable, de médicaments de 1ere nécessité (nivaquine, alcool, ....). Alors question: que serait le "nouveau NGOUON si la moitié des fonds collectés était affectéé à l`achat de ces médicaments, des craies, des bics, des tableaux pour les écoles des villages réculés, ...?
A chaque NGOUON, les bamouns se retrouvent pout boire et danser, pour afficher leur titre professionel et élargir le nombre de leurs "larbins" qui devront défiler devant leur porte pour des morceaux de savon ou de bout de pain.
Le débat est ouvert, j`attends donc les réactions des uns et des autres pour qu`enfin nous puissions reconstruire notre cher département dans un nouvel cadre de concertation beaucoup plus transparent et où seules les vraies valeurs seront récompensées.
A bientôt en ligne. PRINCE84
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Suite au démenagement du site, vous ne pourrez avoir accès aux anciennes réactions sur ce forum que sur document qui suit:
http://www.royaumebamoun.com/downloads/169.pdf
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| Merci et bon vent au foisonnement d`idees nouvelles | |
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Soucieux de lacher de lest dansnos esprits, nos idees et notre capacite a defendre nos ces idees. Je pense que ce forum est un cadre idoine pour developper une dynamique de concertation et de culture generale parmi les fils du Noun. Nous serviront de relais a ces idees nouvelles, capables d`impulser le developpement du Noun, le vrai, depouille de toutes les hypocrisies et de tout forme d`incompetence retrograde. La ou les gens debatent, discutent librement, il y a de facto mille et une chance qu`on developpe en se developpant. L`esprit ne sera plus le meme, nous ne verons plus la vie dans un seul sens, celui du desespoir comme c`est tres souvent le cas chez nous. Nous aurons le courage et la determination pour mettre a nue toutes les formes de bassesses qui ont embrigarder le departement dans la pauvrete les plus criarde et degradante.
Il faut que naisse une generation de jeunes capables de se concerter pour sortir des solutions ne serait ce que virtuelle au developpement de notre terroir.
Sur ce je vous retrouve tres prochainement tout enthousiaste a contribuer de maniere modeste a cet eclosion, a ce changement necessaire et indispensable a notre liberation du joug infernal de la pauvrete et de la domination monarchique et infantilisante.
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@ NChare Abdoulaye Laziz. Suite à des échanges avec
Tonton Joss (comme on l`apelle à la radio) journaliste à la RCN, je te
prie de me contacter par mon e-mail: amidou02@yahoo.fr afin que je
puisse te communiquer la subtence de nos échanges. Merci d`avance.
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Sir Raymond. C`est bien de savoir que ce forum garde
nos esprits en éveil depuis déjà deux années. Malheureusement, il y a
encore très peu de gens qui y interviennent. Je serais content de voir
des points de vue (surtout) contradictoires, foisonner dans cet espace
pourtant ouvert et libre. Cette situation est peut-être le fait
de l`absence d`une culture de débat dans notre univers culturel.
à moins que internet ne soit pas encore accessible à une masse critique
de gens; ce qui déclachera alors ce que nous souhaitons tous: un débat
constructif auquel participeront un nombre plus important de personnes
soucieuses de l`éveil du Noun.
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Bonjour à tous,
Je commencerai par souhaiter un joyuex anniversaire au forum car pour ceux qui l`ont oublié ou qui font semblant, ce forum a effectivement célébré sa 2eme année le 25 février 2007. Je tiens à remercier ici toutes celles et tous ceux qui ont apporté leur modeste contribution au rayonnement de ce forum en faisant de lui l`unique forum digne de ce nom car incarnant les vraies valeurs des hommes et des femmes libres.
Comme vous le savez, cela n`a pas été du tout facile; nous avons mis en jeu nos vies et celles de nos familles car nous avons compris que la liberté de tout être commence par sa liberté d`expression. Nous avons donc osé dire certaines vérités au peuple bamoun; nous avons brisé certains tabous; et c`est tout à notre honneur car aujourd`hui, certains jeunes s`identifient à nous même s`ils ne sont pas encore sur le forum.
Encore une fois merci à vous; je suis avec vous et vous retrouve pour la suite dans la journée. A bientôt.
Prince84.
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| Dynamisme de convergence dans le forum | |
Merci a notre ami Pam pour sa merveilleuse contibution. Je saisi l`occasion pour rebondir en attaque en proposant une strategie plus directe et participative a ce debat que nous avons engage depuis quelques mois. Franchement, je suis tres touche par l`attitude parfois pitoyable de cette elite morbide qui nous fait croire du jour au lendemain que la non-collaboration du peuple Bamoun avec le regime imposteur de Yaounde est la seule cause de notre faillite. Si de telles allegations etaient responsables, ceux-la au moins devraient commencer par faire la difference ne serait-ce qu`au sein de leur propre famille. Or le sous developpement dont nous decrions est un phenomene globale dans le Noun.
Comme Dieu fait ses choses, ceux qui passent pour etre des amis de Biya sont les premiers a etre affectes a Koundingui. Il y en a meme qui ont ete des ministres de Biya qu`il a desavoue qui n`ont meme pas pu se construire dans leur propre village. Or dans l`esprit de ces pourfandeurs du renouveau de Biya, le pere des grandes ambitions apres 25 ans de pouvoir sans partage, notre sous-developpement tient du fait que nous sommes restes un bastillon de l`opposition.
Je crois qu`ils font preuve d`incompetence et de myopie intellectuelle et qu`ils devraient avoir honte de leur conduite. Les bamouns jouent les rebelles, sanctionnent le gouvernement en place, et il s`avere que le militantisme meme si d`aucuns diraient qu`il est regional, est une consequence directe de leur incompetence a guider le peuple vers le chemin du developpement. L`UDC n`a pris la mairie qu`en 1996, soit 11 ans aujourd`hui. Sans verser dans la propagande contre productive, je dirais que les jeunes bamoun doivent cultiver un dynamisme de convergence, developper un esprit critique et productif pour etre demain capable de prendre le relais, lorsque le temps aura eu raison de nos elephants de la politique embourbes dans des querelles intestines.
Au lieu de nous enfermer dans ce carcan moyen ageux et contreproductif, je crois que nous devons apprend a mieux reflechir et cesser de reflechir par procuration. Que les gens cessent de tenir des discours radio trottoir du stlye " Un tel a dit ceci ou un tel a dit cela" Tous ces discours oiseux ne nous avancent en rien.
Je crois que pour notre debat. Les animateurs de ce forum doivent pour les prochaines fois ventiller des nouveaux themes en fonction des realites sur le terrain a Foumban. Poser des questions frontales, osees de maniere a ce que nous prenons le relais, que nous divergions dans les prises de position. Que tout le monde paticipe. Nous avons un seul theme anime. Proposons d`autres auxiliaire de celui-ci de maniere a ce que la diaspora y apporte tout son savoir faire.
Si les gens a Foumban ont peur du prefet, du commissaire ou de je ne sais qui, nous sommes une generation des tetes brules pour qui la liberte d`expression est un acquis et, le commissaire ou Biya lui meme ne presentent aucun danger, compte tenu du fait que nous defendons un acquis, la souverainete de notre peuple, son developpement a travers des discussions legales et legitimes.
Soyons juste responsables dans nos allegations. Si ce qu`on appelle dans notre Noun etait une radio, on devait interpeler ceux la qui reclament depuis des luxtres le titre d`elite. C`est un mepris a l`egard du peuple bamoun que de revendiquer d`etre leur elite, alors que traduits dans les faits, les candidats a cette caste sociale pour la grande majorite s`averent etre des pures photocopies legalisees de l`integrite morale qui gagneraient a se demettre pour laisser la place a la jeune generation qui est en mouvement et n`attend que leur tour pour donner un sens a notre developpement.
Lorsque les jeunes se reveillerons, les has been vont etre malmenes pour ceux qui n`iront pas simplement en prison. Trop c`est trop, les jeunes vous regardent, si vous attender ces jeunes pour reconstruire un pays que vous avez mis a genoux, tenez vous tranquille, ils le feront a condition que vous sejourniez en prison pour etre convertis au travail force.
Qui vous a dit que les jeunes ne vont pas reinstaurer les 25 coups legaux de la periode coloniale. Je pense qu`il serait legitime aux jeunes de demain d`apprendre a donner des lecons aux anciens detourneurs des fonds publiques en les fouettant systematiquement a chaque fois qu`ils seront confrontes a un vieux recalcitrant qui voudra leur donner des lecons sur leur facon de gerer notre Etat.
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Bonjour à tous et surtout au gardien du temple qu`est Abdel Laziz
qui remet au gout du jour cette question surle rôle de l`élite dans
notre société. Je crois savoir qu`une élite est une personne qui
excelle dans un domaine. Disons le simplement comme ça. Je retiens dans
cette définition l`idée d`excellence. Dans notre contexte, la
préoccupation première est la lutte contre la misère écnomique et
intectuelle ainsi que contre la pauvreté.
Or que remarquons-nous? pour peu que l`on soit nanti d`un
minimum d`aisance financière dans la société, que le solde de son
compte en banque s`écrit avec six chiffres ou encore qu`on soit un
comis de l`Etat, on se prend pour une élite. la participation au
développement ou à la promotion sociale des paysans et des pauvres
passe au second plan. Si le combat contre la pauvreté est
le soici majeur dans notre société, l`élite doit être celui-là qui, par
son action apporte des avancées significatives dans ce domaine. Or au
Cameroun, seuls comptent: la capacité à farroter ou à corrompre les
masses, l`aptitude à chanter les louanges du parti au pouvoir et
enfin l`habileté à abrutir les masses. Voilà ce à quoi s`atèlent
notre élite; du moins ceux qui sont considérés comme tel. Et ils sont
nombreux ces ainés qui ont démissionné du rôle de guider le pays vers
les autoroutes du développement. Pourquoi j`estime qu`ils ont
démissionné?
A écouter les discours des non-responsables de ce pays, on
semble avoir confié le développement du pays aux camerounais de
demain. Je veux bien, est-ce à dire que le développement du pays
n`est pas la préoccupation de l`heure? aussi, si vous confiez le
développement du pays et partant, celui du Noun aux générations
futures, jouez franc jeu. Ne faites pas les choses à moitié. Ne privez
pas ces générations de moyens de leur politique. ne vendez pas tout
avant de quitter la maison. Sonel, Snec, Camrail, Camtel, pétrole,
bois, etc. presque tout est vendu par anticipation. laissez à ces
jeunes les ressources nécessaires à la réussite de leur mission. Ne
bradez pas toutes les ressources du pays avant de partir. Car nous
partirons tous un jour ou l`autre . Le temps se chargera à coup sûr de
faire le ménage. N`en déplaise à beaucoup d`entre nous, c`est le cours
normal des choses. alors viendra le temps où il faudra se
regarder en face, le temps où il faudra penser et réaliser ses rêves.
Car la jeunesse camerounaise en général et bamoun en particulier a de
la ressource et je crois en elle. En lieu et place de
l`imagination que Laziz reclame à la classe dirrigeante ou à l`élite
actuelle je demanderais tout simplement du courage, le courage de
ne pas bruler la maison en la quittant. Donc d`accepter de quitter la
maison un jour ou l`autre. Mais le plus tôt serait le mieux. Car je me
rend compte que chaque haut fonctionnaire à la retraite caresse
l`expoir d`être nommé directeur, ministre ou quelque chose comme-ça;
les exemples ne manquent pas pour illustrer ce dernier propos. Je
terminerais sur deux mots au sujet du refroidissement dans les échanges
sur ce forum. Ce forum en a connu et en connaîtra certainement encore.
Mais il y aura toujours tant qu`il n`y a pas de modérateur, tant que
nous n`aurons pas défini un caneva précis de discussion, tant que nous
discutons pour simplement échanger des points de vu.
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| Elites pre-moderne et dangers de la modernite | |
J`ai constate une refroidissement general dans notre forum qui avait pourtant pris un elan san precedent. Je reviens sur la notion de l`elite dont scandent a tord et travers la plupart de nos concitoyens.
Je vais parler de maniere general, ceci est valable pour le Cameroun et pour tous les pays sous developpes de l`Afrique sub-saharienne.
Ceux qui s`erigent aujourd`hui en elites de circonstances qu`ils soient ministres, prefets, sous-prefet, petit fonctionnaire ou simple elu de la population ont demonter pour la grande majorite leur limite a travers leur incompetence a aseoir les bases d`une societe capable de creer les conditions meme du developpement. Ils ont plutot creer ce que j`appelle les fondements du trange de la pauvre-gouvernance en commencant par le sommet de l`Etat ou la corruption, le clientellisme, la gabegie, les detournements des fonds publiques sont aujourd`hui erige en mode de gestion des affaires publiques. Notre elite prefere la consommation des produits venus de l`exterieur qu`un reel developpement. Quand ces aines scandent que c`est "sur la jeunesse que repose la lourde tache de developper un Cameroun qu`ils on piller systematiquement de par leur incompetence et mauvaise foi" Je me demande comment cela sera possible, quand on sait que le gros potentiel des camerounais en age de travailler est sans emploi et se debrouille dans le grand banditisme.
Pour revenir donc a notre developpement du Noun, je voudrais rappeler aux uns et aux autres que ceux qui se reclament etre elite du Noun devraient faire preuve d`imagination et d`originalite, en s`engageant vers l`exigence de la modernisation de notre societe qui passe par la maitrise de l`information ainsi que la culture. Qu`on apprenne a etre responsable, a savoir developper unn esprit libre qui passe par capacite a se remettre en question, a accepter les divergeances de points de vue que nous soyions sur le terrain religieux, politique, social ou sportif. C`est la capacite d`etre tolerant, de faire taire ses passions et d`apprendre a cultiver un exprit de paix et de faire play qui feront de nous des vrais citoyens du changement du Noun.
Que tous les acteurs presents sur le terrain se regardent en face et comprennent que nous avons echoue, mais que nous pouvons apprendre de notre echec si nous faisons preuve d`intelligence. Ayions toujours en tete cette sagesse africaine " Si tu ne sais pas où tu vas, souviens-toi d`où tu viens." Comme cela, nous pourrions un jour transformer notre societe de maniere responsable.
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| « L’Islam des interdits » dans le Noun? | |
Je suis ravi qu`un intervenant ai eu le courage de decrier un autre probleme, celui relatifs aux Oulemahs, aux Cheiks et aux Mollahs et Modibo de notre Noun natal. Ceux-la, au lieu d`edifier notre societe, semble plutot la piller en complicite avec les autorites traditionelles qui beneficient de leur lethargie pour axiphier le peu de conscience qui reste a un peuple appauvrie, au bord du gouffre de la mort.
Sans indexer qui que ce soit, je dois rappeler qu`il y a dans le Noun des bons et des mauvais predicateurs religieux. A bas la mendicite religieuse comme c`est souvent le cas des fameux sadakats ou au lieu de soutenir la famille endeuillee, ces marabouts de circonstances depouillellent cellle-ci du dernier souffle qui lui restait. Or a voir ce qui se passe meme labas, on se demande ou va notre societe.
Dans un essai qui aurait tout aussi bien pu s’intituler «Le Côté obscur de l’islam», Anne-Marie Delcambre affirme que c’est la religion musulmane, et non l’islamisme, qui pose problème. Bien qu’elle fasse preuve d’une véritable liberté de ton en s’affranchissant des coutumières allégeances hypocrites au «religieusement correctes», elle rend toutefois sa thèse inaudible aux oreilles de ceux des musulmans qui sont ouverts à une critique constructive des dérives de l’islam.
Avec tout le plus grand respect que nous avons de la religion musulmane et des merveilleux ensengnements du prophete Mohamad (PBSL), nous rappelons que c`est l`ignorance qui fait probleme a l`Islam, non la religion elle meme.
L’islam pacifique et ouvert fraie le chemin à l’islam fondamentaliste. Il y a des musulmans réalistes qui, intelligemment, profitent du moment favorable pour implanter l’islam dans les nations déchristianisées. Leur attitude « ouverte » contribue à fortifier l’islam. Leur réalisme les empêche d’exiger que l’islam règne en maître absolu. Les modérés savent cela et leur manière d’agir est très avantageuse pour l’islam. Cependant, ils n’oublient pas que l’islam est par nature théocratique, qu’il régit toute la vie de la cité. Ils savent qu’il n’y a pas de distinction, et encore moins de séparation, entre la religion islamique et l’Etat. Prétendre le contraire, c’est vouloir dénaturer l’islam; c’est imaginer un islam qui n’existe pas réellement.
Les musulmans qui prennent leur religion au sérieux et veulent la mettre en pratique telle qu’elle doit l’être, sont traités d’intégristes, de fanatiques ... Cette accusation est injuste car leur manière de voir et souvent d’agir correspond, malheureusement, à la doctrine islamique. Le Coran et la loi islamique les justifient. Que l’on soit en désaccord avec une telle doctrine est tout à fait légitime, mais vouloir fabriquer un islam imaginaire est illégitime et dangereux. Imaginer un islam à l’instar du christianisme, où il y a distinction entre le politique et le religieux, est une illusion supplémentaire, car le Coran lui-même, la tradition islamique, les faits et paroles de Mahomet la contredisent. Le Coran, pour les vrais musulmans, est la norme, la règle, parce qu’il est parole « divine ». Le Coran donc étant parole d’Allah, il doit, par les lois qu’il contient, régir toute la vie sociale et religieuse.
Ceci dit, les enseignements du coran n`encouragent pas l`oisivete, la mendicite ou les medisances comme c`est souvent le cas des grandes rencontres religieuses dans le Noun ou on identifie les caamps. Les griots du monarque quand ils ne plongent pas dans la mendicite, versent dans les polemiques, les discussions oiseuses sans aucun rapport avec notre developpement. Par ailleurs et c`est l`occasion de le rappeler, le meilleurs predicateur serait pour moi celui qui tient compte des realites socioculturelles de notre localite, sans tomber dans la fatalite, il doit oeuvrer a la mobilisation positive de notre societe vers des valeurs positives, sures et islamiquement correctes.
Le musulman doit s`aider pour esperer de l`assistance de Dieu qui lui-meme nous incite a nous battre pour une meilleure place au soleil. Il faut que cesse le temps des predicateurs mendiants, predateurs qui vivent exclusivement des multiples sadakats.
Merci de votre aimable attention.
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| De l`inertie au dynamisme... même dans le religieux | |
La liberté de ton que nous avons adoptée sur cette toile, loin de faire de nous de prétentieux apothicaires, disposant d’un remède de cheval aux différents maux qui nous minent, nous commande un lever de boucliers sur tous les écueils qui jonchent la voie du développement de notre département, de braquer les projecteurs sur les ennemis de son vrai « take off » sur tous les plans. Nous n’allons pas nous lasser d’égrener le très long chapelet des obstacles qui se dressent sur le chemin du processus de « sortie de brousse » qui est déjà mis en branle, n’en déplaise aux maringouins et autres moustiques suceurs de sang de l’homme bamoun ! L’homme bamoun, devenu paresseux, attentiste, suiviste doit recouvrer sa dignité bafouée. Cela ne passe pas par la reconstruction idéalisée d’un passé plus ou moins glorieux, même si nous ne prônons pas une rupture avec l’histoire, mais par une ré-flexion sur notre condition, notre devenir… l’abandon du statut de spectateur « impuissant et stérile ». C’est lorsque nous allons voir les choses avec nos propres yeux, et non avec des lunettes déformantes de ceux qui sont investis d’une « mission divine » de nous tirer par les narines comme des dromadaires, que nous allons nous arrimer avec le développement.
Dans notre tour des questions sensibles, ayons le courage et la hardiesse de souligner la place de la religion dans le Noun. Est-elle un moteur ou un frein au développement ? Ici, le débat ne porte pas sur l’authenticité d’une religion ou pas, mais sur sa capacité à tirer l’homme de la léthargie, tout en le maintenant dans son ascension vers la spiritualité. Je vais me limiter à l’Islam, pas dans le rôle de pourfendeur, mais dans le rôle ingrat de celui qui cherche à éclairer et à remettre les choses à leur place.
En cent ans, l’Islam dans le Noun est resté cloîtré dans les rites. Des rites mal acquis et mal appliqués. Or, réduire l’Islam aux seuls rites revient à faire de lui une religion désincarnée, distante des problèmes de l’homme. Cette restriction du périmètre d’action de l’Islam est le fruit de l’ignorance, même jusqu’à la chose religieuse. Cette atmosphère a favorisé l’émergence de la classe des charlatans de tout acabit, qui, au nom de ce même Islam règnent en véritables seigneurs. Ils roulent en carrosse, habitent des villas cossues, font des « consultations » aux barons du régime… En expressionniste, ils ont les pieds sur terre, et au prix de quel effort ?
L’autre classe est celle d’une minorité d’oulémas plus ou moins formés. Ce sont les vedettes du « wa’zi » ; toujours présents dans toutes les cérémonies religieuses, quand on ne les invite pas, ils s’invitent. Ce qui leur tient beaucoup à cœur c’est de soigner leur image, de régler le prêche ou le prône selon l’humeur du public ou d’un chef traditionnel. La vie intellectuelle chez eux se résume à des joutes oratoires sur des sujets divergents que la jurisprudence islamique a enterrés depuis la nuit des temps. C’est la presbytie intellectuelle qui les pousse à les exhumer pour déchaîner les passions, et profiter du cafouillage pour se placer à des postes juteux. Le conflit Wahhabites contre Tidjanites qui a ébranlé le Noun il y a de cela quelques années est à mettre dans ce registre.
L’impact d’une religion sur ses adeptes ne se manifeste pas nécessairement par les cohues humaines les jours de fêtes, les parades et les fantasias, mais par la culture religieuse. Cette culture s’acquiert. Les fameux « Mekaranta » sont en net recul, ceux-là qui jouaient fièrement le rôle de dépotoirs d’élèves récalcitrants à l’école du blanc. La pédagogie anachronique et les luttes intestines ont étouffé le dernier souffle de certains.
Les Mallams ont une emprise non négligeable sur une tranche considérable de la population du Noun. Malheureusement, ce statut leur permet plutôt de vivre « aux dépens » de leurs ouailles. On entend rarement un Mallam parler du travail dans son prêche, il aborde plutôt des sujets secondaires, anime la galerie avec une mythologie vraisemblable, et n’oublie pas de rappeler que la Zakat se « verse aux Mallams ! »
La situation devient confuse, les Mallams ont opéré un véritable hold up sur la Zakat et toutes les autres formes d’aumône, au grand dam des vrais bénéficiaires mentionnés dans le Coran.
L’Islam dans le Noun est la « propriété privée » du palais ! Il paraît même que c’est le dernier bastion dans lequel le roi se retranche. Un de ses adjoints déchu se réclamait déjà de la gestion des affaires islamiques dans le Noun comme héritage que son père lui aurait légué. C’est lui qui fut l’instigateur des convulsions religieuses que nous avons mentionnées plus haut. Ça c’est un autre débat.
Le roi en tant que sultan est celui qui coiffe tous les dignitaires religieux musulmans dans le Noun. Au lieu de leur définir clairement une ligne de prêche en fonction des maux qui minent notre société, il fait d’eux des griots qui chantent sa gloire et prient pour la pérennité de son pouvoir, quand la lie du peuple croupit dans la misère. Ces derniers, pour retourner l’ascenseur l’affublent de titres qui ont perdu de leur éclat depuis la déchéance de la civilisation musulmane. La dernière trouvaille est « Amir al-Mo’minine » prince des croyants.
L’Islam ne saurait en aucun cas favoriser la fainéantise, et ne peut s’ériger comme obstacle devant le développement. C’est l’ignorance et la mauvaise pratique qui donnent raison à ceux qui le taxent de religion obscurantiste. Les Mallams comptent parmi les leaders d’opinions. Ils doivent cesser de porter le boubou de pauvreté et se substituer aux hères. Il s’agit de prêcher par l’exemple, en se refusant de vivre au rythme des « sarikas ». En intégrant aussi le travail dans le discours religieux, ils auront ainsi allié l’acte à la parole, ceux qui leur prêtent une oreille attentive et leur vouent un énorme respect n’en seront pas insensibles.
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Salut une fois de plus. C`est encourageant de realiser ce rebondissement positif, et j`espere que la rubrique de vendredi semble bien interessante et tres proche de notre debat engage ici. Il faut simplement donc que nous proposition a la radio les modalites du forum pour rester dans le cadre du respect de l`ethique morale qui nous commande un degre eleve de responsabilte et de liberte dans la facon de developper nos arguments.
Je crois que nous devrions si l`occasion nous est presenter faire preuve de professionalisme. Nous devons parler au pluriel sans accuser ni indexer quel responsable que ce soit. Rappeler juste que ce que nous pensons etre le sens d`un compartement ethique propre a impulser notre developpement tel que souhaiter par les uns et les autres. Remettre en question les eus et les coutumes qui sont responsables de notre retard tant sur le plan de notre urbanisation que de la promotion de l`economie du terroir. Presentons des examples qui ont marche ailleurs pour inculquer des valeurs nouvelles a tous les bamuns dans distiction de sexe, de religion, de caste ou d`appartenance a un famille politique. Comme ca nous passerons du stade de la juste denonciation a la transformation de notre societe pour l`engager dans le developpement integral.
Merci et a la prochaine.
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