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QUELLES NOUVELLES STRATEGIES POUR LE DEVELOPPEMENT DU NOUN ?
(posté le: 09.12.2006      par  Mr Administrator  )




( PRINCE84 | posté le: 25.02.2005)



ET SI LE PEUPLE BAMOUN FAISAIT LA DIFFERENCE ENTRE FETE TRADITIONNELE ET FORUM DE DEVELOPPEMENT?

A quoi sert le NGOUON au 21eme siecle? Cette question mérite réflexion lorsqu`on a eu à assister aux différents festivités de ce soit disant fête de "Rassemblement du peuple Bamoun".

Pour ouvrir le débat, je ne prendrai qu`un seul exemple parmi tant d`autres que je dévélopperai ici prochainement (pour ceux qui seront biensûr intéressés):

Les fonds collectés pour cette fête proviennent des cotisations des fils bamouns et amis. Ils sont utilisés pour l`achat des caisses de champagne et des bières. Pendant ce temps, le peuple manque d`eau potable, de médicaments de 1ere nécessité (nivaquine, alcool, ....). Alors question: que serait le "nouveau NGOUON si la moitié des fonds collectés était affectéé à l`achat de ces médicaments, des craies, des bics, des tableaux pour les écoles des villages réculés, ...?

A chaque NGOUON, les bamouns se retrouvent pout boire et danser, pour afficher leur titre professionel et élargir le nombre de leurs "larbins" qui devront défiler devant leur porte pour des morceaux de savon ou de bout de pain.

Le débat est ouvert, j`attends donc les réactions des uns et des autres pour qu`enfin nous puissions reconstruire notre cher département dans un nouvel cadre de concertation beaucoup plus transparent et où seules les vraies valeurs seront récompensées.

A bientôt en ligne. PRINCE84

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Suite au démenagement du site, vous ne pourrez avoir accès aux anciennes réactions sur ce forum que sur document qui suit:

http://www.royaumebamoun.com/downloads/169.pdf









Envoyé par:  Mr PAMOM HamidDate:  02.04.2008 [20:15]
Un mois de Février pas comme les autres

Bonjour à tous.

  Qu`il
m`est difficile de tenir une décision. Surtout lorsqu`il s`agit d`un
rapprochement avec les frères du Noun. C`est pas grave, il ne faut pas
avoir honte de ne pas mal faire. surtout de discuter avec des
sourds-muets. Des sourds et muets qui refusent de discuter de leurs
problèmes; même lorsque ceux-si sont pargé par la quasi-totalité des
camerounais, à en croire l`onde de choc qui a parcouru le pays out
entier en février dernier.

 Mais ce qui
est surprenant, c`est que celà n`ai suicité aucun débat sur ce forum. à
moins que ce ne soit plus un, puisqu`il ne fait plus foule depuis près
d`un an. Le mois de février 2008, disqis-je aura été particulier pour
les camerounais sans exeption. Les émeutes qui ont jalonné ce mois
n`auront pas laissés les bamoun indifférents puisque la ville de
foumbot aura connu des heures bien chaudes. A moins que les mauvaises
langues dont nous connaissont la faculté à dénaturer les choses en haut
lieu et ce pur des raisons qu`eux seule savent. Pour garder ses
privilèges auprès du Roi, tous les mensonges sont possibles. Vous me
direz que lorsque Foumban respire, le Noun vit. Pour parler comme
l`autre.

 Je croyais que ces mouvements d`humeur
allaient un débat sur ce forum. Mais, il n`est est rien. Je crois qu`il
est bien mort, ce forum. Mais alors, si tel est le cas, pourquoi est-ce
que je m`acharne à le reveiller? peut-être parce que j`ai très envie de
voir les bamouns discuter, débattre sur des choses sérieuses et non sur
des fumisteries.  je meurt d`envie de voir ces gens s`affronter
sur des chantiers intellectuels et économiques, des chantiers qui
grandissent l`homme. Je souhaiterai vivement voir les bamouns
refléchir, se défoncer intellectuelement au lieu de ployer sous le
poids du silence.


Bonne journée.


 




Envoyé par:  Mr PAMOM HamidDate:  11.02.2008 [13:12]
Inertie, quand tu nous tiens
Bonjour à tous.
  Je commencerais par vous souhaiter à tous, une heureuse année 2008.

  Je constate que ce forum existe depuis déjà trois ans. Février 2005 _ Février 2008, trois années d`échanges et de réflexions. Il faut noter que des échanges comme ceux qui animent des forums de ce genre ne vont souvent pas plus loin que les ordinateurs par lesquels ils ont été véhiculés. Si la liberté d`expression est la force des espaces virtuels que nous offrent les salon internet,  l`absence de modérateur et d`objectifs précis au départ (à moins que ce soit connus que du seul initiateur du forum) en sont les principales faiblesses. 

  J`ai l`impression qu`en trois années, nous n`avons pas fait grand`chose. Au contraire, nous avons réussi à éloigner des gens de ce forum. Le foisonnement d`intervenants qu`a connu cet espace est bien loin aujourd`hui. De la multitude d`intervenants que nous étions en 2006, nous sommes passé par un dialogue entre Laziz et moi avec parfois de longs monologues plus ou moins ennuyeux. 

  Les raisons de ce désinteressement, elles peuvent ne pas être les mêmes pour tous, mais une chose au moins s`impose à tous: ce forum qui pourtant  a semblé cristaliser les préoccupations des bamouns sur le retard de leur peuple et sa misère n`est pas parvenu à mobiliser des actions concrètes en vue de changer quelque chose sur le terrain. Nous avons fait des constats, nous nous sommes lamenté, mais nous n`avons pas su aller plus loin. Nous avons stigmatisé nos élites, l`Etat avec. Mais je n`ai pas vu passer des solutions concrètes, bien élaborées, avec des objectifs simples et réalisables, un calendrier de mise en place précis avec des possibilité d`évaluation, etc. Pourtant nous sommes nombreux à être initié à la notion de projet. 

  En quoi sommes nous différents de ceux que nous bombardons de critiques et traitons de tous les maux? il y a quelques années, ils étaient comme nous: rêveurs, ambitieux. Ils pensaient certainement pouvoir changer le monde, le pays bamoun avec. Aujourd`jui, le bilan est triste, je ne reviendrai pas sur ce que nous nous savons tous. Je retiendrai seulement qu`ils sont la cible des critiques les plus accerbes de notre part. Aujourd`hui, nous critiquons, exactement comme faisaient nos ainées hier. Et demain, attendons-nous à être la cible des critiques justifiées de nos cadets. Car, s`il y a une chose que nous partagerons tous, c`est la paternité de notre présente inertie qui, loins de militer pour nous, devrait , je le souhaite, faire l`objet d`un interrogatoire des générations futures à notre égard.

  Je vois d`ici certains se cacher sous le menteau de blocages institutionnels, de l`absence d`adhésion des congénaires à leurs projets, du manque de moyens et je ne sais quelles sordides et ridicules raisons encore. Je me permet de vous dire, à moi avec, que tout cà ne sera que lâcheté. Nous avons les moyens de faire de grandes choses:
 - La matière grise y est, il n`y a qu`à regarder les diplômes que les une et les autres brandissent ou ne brandissent pas dans ce forum et ailleurs (convenons que même s`il est constaté que les bamouns n`aiment pas trop l`école, il y a plus de bamouns intellectuellement capés aujourd`hui qu`il y a quinze ans.
- L`argent y est, les monstrueuses voitures qui soulèvent loussière durant la semaine du Ngoun ainsi que les duplex et triplex en contruction dans nos villages enclavés en sont l`illustration.
- Et enfin et surtout, la nécessité n`est ce qui manque. Sur ce dernier point, je fais appel à votre imagination.

  En somme, il y a donc urgence d`agir, il y a des moyens, le temps et les idée. Mais seule les égoïsmes inhibent nos actions. Chacun veux faire son petit truc seul dans son coin, pour sa petite famille. C`est bien, mais rendons-nous à l`évidence, ces pico-projets ne nous ont mené nulle part. Nous restons à la traîne et l`écart avec les autres communautés est de plus en plus grand.

  Je sais que plusieurs tentatives de réalisations de choses grandioses ont été réduites à zéro à cause de l`absence de sérieux de certains frères, du manque de ressources pour certains, du déficit de suivi ou tout simplement réflexion dans certains cas. Mais celà ne doit pas justifier notre inertie ou démission, car c`est de celà qu`il s`agit. Il me semble que nous avons démissionné de notre rôle de locomotive du développement dans le Noun. le "nous" ici est la génération active de notre communauté. Celle outillée intellectuellement et parfois financièrement pour penser, étudier, mobiliser des ressources pour des projets structurants, veiller à la mise en place et au suivi. Oui, nous avons démissionné. Et qui le fera à notre place? comme dit l`adage, " quand c`est beaucoup et qu`il n`y a pas pour toi, c`est que tu n`as rien" chacun veillera à ses intérêts, si nous ne veillons pas aux nôtres, personne ne le fera à notre place, même pas l`Etat. D`ailleurs, les gens sont bien occupés à résoudre leurs problèmes que personne ne viendra se pencher sur notre chevets. 

  Il y a des frères qui pensent que le Noun ne se développera pas sans le Cameroun et qu`il serait judicieux d`attendre que l`Etat prenne ses responsabilités devant la souffrance des camerounais dont les bamoun. Peut-être l`Etat camerounais prendra t-il ses responsabilités un jour, mais, pour l`instant, il urgence de se prendre en main et de faire à la mesure de nos moyens, de nos espérences, de nos capacités. Car les défaillances de l`Etat sont de plus en plus grandes, ses programmes de en plus vagues. Ceux qui auraient encore des doutes sont invités à relire le discours du Roi Popol 1er à la nation le 31 décembre. Et s`ils ne sont pas convaincus du flou, ils le seront certainement après lecture de son traditionnel discours à la jeunesse la veille du 11 Février.

  Je terminerait en faisant un clin d`oeil à tous les pseudo-intellos (moi avec...), à tous ceux qui se sentent porteur du moindre élan de générosité pour les bamouns, à revoir leur façons d`aider soeurs et frères. Car, il ne s`agit pas de les lâcher encore moins de leur donner du poisson. J`attends de nous que nous leur donnions désormais les moyens de pêcher le poisson. Comment? Sans toutefois demander d`abandonner les petits projets individuels destinés beaucoup plus à gérer la misère de nos familles qu`à la combattre vraiment. Car, reconnaissons-le l`approche familliale de nos investissements ne permet que d`adoucir, le temps d`une semaine ou deux, la misère des nôtres. Ce n`est pas avec quelques envois Western-Union ou Express-Union que nous allons resoudre les nombreux problèmes auquels sont confrontés nos familles dans nos villages. Cette approche qui ne valorise en rein nos intelligences et notre potentiel de façon durable devrait être repensée.

  Pour être concret, je propose la crétion d`une banque compétences, nous mettrons sur pied une banque de projets, ensuite, nous passerons à l`étude froide et détaillée des projets sélectionnés. La mobilisation des ressources humaines, matérielles et bien entendu financières devra suivre. Les modalités de réalisation et de suivi précèderont la mise en place. Pour le calendrier qui guidera tout ça, il serait bien de savoir avec qui je vais me lancer dans  cette avanture.
                       Mon cantact: amidou02@yahoo.fr


Envoyé par:  Mr NCHARE Abdoulaye LazizDate:  11.01.2008 [01:00]
Le Cameroun toujours beaucoup plus corrompu...

 Ceci est un article qui nous attriste sur le sort de notre pays au carefour de son histoire. Mais, l`heure des insertitudes approches, je souhaite beaucoup de courage a nos compatriotes.
http://saoti.over-blog.com/article-15050453.html
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Etat et corruption: l`exemple du Cameroun

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L’ONG Transparency International vient de publier son classement 2007 au tableau de l’indice de perception de la corruption, classement dans lequel le Cameroun occupe la peu honorable 138 ème position parmi 180 pays classés. Cette publication est intervenue dans un contexte où diverses procédures judiciaires sont en cours dans le cadre de l’Opération Epervier réputée lutter contre les détournements de fonds publics, et au lendemain du réaménagement gouvernemental du 07 septembre 2007, lui-même à l’origine de moult remous dans le jeu de pronostics auquel se livrent les observateurs de l’accipitridé. Outre la concomitance de ces deux événements, les phénomènes de détournement de fonds publics et de corruption entretiennent un rapport d’une telle intimité qu’il est difficile d’envisager le premier sans se référer à la deuxième. Nombre de commentateurs parlent d’ailleurs indifféremment de l’un ou de l’autre pour désigner dans le fond le même principe d’accaparement. 

Des analystes parmi les plus sérieux engagés dans la réflexion sur les moyens de mettre un terme à ces fléaux ont vu dans les condamnations prononcées ou espérées le frein le plus efficace aux pulsions prédatrices de ceux de nos compatriotes qui font valoir, dans le cadre de l’action publique, la prééminence de leurs intérêts personnels sur ceux de l’ensemble. 

D’autres, non moins sérieux, substituent ou rajoutent à cette solution, l’impératif de mettre en jeu des moyens de contrôle lestés d’une efficacité plus grande que celle qui s’observe actuellement dans le fonctionnement de nos institutions. 

Chacune de ces options pourrait se révéler une rentabilité certaine si elle devait effectivement prendre sa part à l’effort à fournir dans la gestion des préoccupations dont il s’agit. 

Il reste toutefois que ces approches, prises cumulativement ou alternativement, présentent en commun la limite de s’attaquer à la corruption en sa partie avale, abandonnant l’amont aux serres de son facteur principal que constitue la place occupée par l’Etat dans la vie économique de notre pays. 

Ce n’est pas un hasard en effet si la corruption s’est diffusée de façon aussi importante dans les structures de l’Etat, dont les commis par ailleurs sont regardés comme les plus gros porteurs du germe de ce mal. 

L’analyse des détournements de fonds publics et de la corruption fait observer de prime abord que ces phénomènes prospèrent le mieux là où l’Etat s’est fait opérateur économique, ou là où il s’est fait censeur. 

Pour ce qui concerne le premier cas de figure, l’Etat au Cameroun, pour mener des opérations marchandes, a mis en place des structures dotées d’une autonomie de gestion, et au contrôle desquelles il s’est révélé rigoureusement inapte. Les procès en cours dans notre pays (Port Autonome, SIC, Crédit foncier), ceux déjà sanctionnés par des condamnations pénales ou civiles (FEICOM, CNPS), ou certains parmi ceux que la rumeur annonce, présentent tous la caractéristique de viser des malversations ayant eu lieu dans des contextes où l’Etat a brillé par son laxisme. Car si toutes ces affaires ont pu être possibles, c’est d’abord et surtout parce que l’Etat, actionnaire majoritaire et propriétaire, en s’abstenant de mettre en jeu son pouvoir de contrôle, n’a pas agi comme il convenait pour limiter les dégâts. Il a en somme failli là où les actionnaires d’institutions privées auraient certainement eu un souci beaucoup plus grand de sécuriser leur investissement, le plus embêtant (et certainement la vraie raison) étant qu’en fin de comptes la facture de cette défaillance sera réglée par le véritable propriétaire des entreprises pillées, à savoir le contribuable camerounais. 

Dans le deuxième cas de figure, l’Etat s’est posé comme censeur au cœur de la vie économique qu’il organise. Il règle à travers des mécanismes divers le champ des droits et libéralités qu’il octroie suivant des critères révisables à merci. Sous couvert de régulation, de réajustement ou de facilitation, il gère un arsenal de leviers qu’il actionne à sa seule discrétion. Or, les oripeaux étatiques couvrent une administration dont le personnel, trop souvent, voit dans les prérogatives de puissance publique que justifient ses tâches, l’instrument par lequel il s’invente une position centrale en se posant comme le passage obligé à l’intérieur de nombreux processus économiques. 

Et ce caractère central pose problème en ce qu’il permet, contre les intérêts de l’Etat et de l’ensemble du corps social, des transactions au cours desquelles la puissance publique fait office de sésame à ses dépositaires qui peuvent ainsi négocier des cadeaux sous formes diverses en échange d’avantages qu’ils accordent contre la règle. 

Ce positionnement tragique ne favorise pas seulement corruption et détournement de fonds publics, il est également la cause d’importants détournements de fonds privés. En effet, les usagers du service public sont quotidiennement victimes de l’extorsion de leurs fonds, commise en toute impunité par des agents publics, y compris dans des situations où leurs droits d’usagers leur confèrent pourtant des avantages naturels. Les moindres positions de pouvoir, érigées contre l’intérêt général en postes de péage, sont ainsi devenues un des moyens les plus efficaces, pour qui veut se prêter à ce jeu, de s’accaparer dans la facilité tout ou partie des biens que d’autres acquièrent par le mérite et l’effort. 

Ces détournements de fonds privés, par l’importance des montants concernés, constituent un des facteurs majeurs de perturbation de l’allocation des ressources dans le jeu économique. Notons seulement qu’il n’y a quasiment plus de plan d’exploitation sérieux et viable qui s’abstienne de réserver aux postes «dons et pourboires» ou «frais de dossiers» des montants substantiels, surtout lorsque l’activité à mener requiert une autorisation, une licence ou autres permis préalables, à obtenir des services de l’Etat ; et ce, quelle que soit la pertinence que recèle le dossier présenté. L’Etat dès lors, déjà gênant par la lourdeur de ses procédures, grippe définitivement le système par la cupidité d’une partie de son personnel. 

L’on pourrait en passant s’étonner de ce que des milliers de compatriotes continuent de postuler à des emplois publics alors même que les coupes commises dans le années 90 sur les traitements des fonctionnaires condamnent ces derniers à devoir se satisfaire de revenus considérablement malingres. Certes la rareté des emplois dans le secteur privé participe des justifications possibles à mettre au crédit de cette option. Mais il n’est pas contestable qu’entre également en ligne de compte l’attrait des prébendes, lesquelles promettent certains postulants à des vies princières, et valent à nos concours nationaux et autres modalités de recrutement de primer davantage le «piston» (marchandé ou gratuit) que la vocation ou le mérite, avec toutes les conséquences qui s’ensuivent. Ainsi l’importance en nombre des candidatures aux emplois publics appelle-t-elle une analyse profonde et minutieuse des objectifs réels qui les sous-tendent. 

Un constat général s’impose : Plus grand sera le rôle du secteur public dans l’activité d’un pays, plus celui-ci aura des chances de figurer en bonne place dans le classement des corrompus. En effet, c’est l’omniprésence de l’Etat qui multiplie les sources et les risques de corruption de sorte que le tout-Etat conduit inévitablement au tout-corruption. Travailler à réduire les scandales de détournement de fonds et de corruption commande donc que les pouvoirs publics commencent par agir moins en plus d’agir bien. 

Tout cela suppose en conséquence que la lutte contre la corruption, pour être efficace, ne pourra faire l’économie de réformes structurelles profondes qui viseraient principalement le recul de l’Etat sur la scène économique et son extrême discrétion dans le jeu marchand. Il s’agira de diminuer amplement l’importance des activités couvertes par la puissance publique puisqu’elles constituent autant de voies par lesquelles chemine la corruption d’agents occupant des positions sensibles. 

La lutte contre la corruption nécessite un travail sur les hommes certes, mais elle impose à titre principal un travail sur l’Etat. Et sous peine de voir ce phénomène prendre davantage d’ampleur avec l’avènement de la décentralisation, autre génératrice féconde de corruption, il serait fortement opportun que ces réformes soient engagées de suite. 

En s’attaquant à ce chantier, l’Etat ne permettra pas seulement l’amélioration de notre classement sur le tableau de Transparency International, mais il aidera en outre notre pays à quitter la triste 154 ème position qu’il occupe avec un soupçon d’acharnement dans le classement «Doing Business» de la Société Financière Internationale. 

Par Jean Rostand Mounlom



Envoyé par:  Mr NCHARE Abdoulaye LazizDate:  07.01.2008 [19:14]
Instauration d`une politique de civilisation au Cameroun
Avec 2008, une deuxième étape  decrait s’ouvrir: celle d’une politique qui touche davantage encore à l’essentiel, à notre façon d’être dans la société et dans le monde, à notre culture, à notre identité, à nos valeurs, à notre rapport aux autres, c’est-à-dire au fond à tout ce qui fait une civilisation. Depuis trop longtemps la politique se réduit à la gestion restant à l’écart des causes réelles de nos maux qui sont souvent plus profondes. J’ai la conviction que dans l’époque où nous sommes, nous avons besoin de ce que j’appelle une politique de civilisation. Paul Biya, qui parle beaucoup, pour ne pas dire trop, depuis qu’il a été intronise président de la République par le feu Ahmadou Babatoura Ahidjo, a certainement prononcé le 31 decembres 2007 les mots les plus  choquantes et les plus irresponsables et a mes yeux relevent d`un coup d`etat constititutionel. Or il oublie du meme coute qu`il a jure de respecter cette meme constitutution.

 Il convient cependant de rendre à César ce qui est à César puisque la formule "politique de civilisation" est le titre d’un livre du philosophe Edgar Morin et que le discours du président a été écrit par Fame Ndongo , mais cela n’a guère d’importance. Mais nous devons le relever, ces professeurs agreges ont toujours preuve d`une myopie intellectuelle surtout lorsqu`ils ont du mal a comprendre que la democratie prevoit l`alternance politique a la tete de l`Etat. La limitation des mandats dits presidentiels veut baliser l`epoisme de certains assouffes du pouvoir pour nous prevenir d`une vacance accidentelle a la tete de l`Etat qui plongerais le pays dans la barbarie et dans l`instabilite.


 
Venons-en à l’essentiel, car c’est bien de cela dont il est question : la civilisation, comme on peut definir en politique, c’est le coeur du projet politique, son essence même. Bien entendu, en se constituant, les sociétés ont eu besoin d’une organisation politique pour gérer les affaires courantes, mais la politique ne s’est jamais cantonnée à ce rôle que lui offre la nécessité, elle s’est toujours voulue un ferment, un catalyseur de la civilisation. Le rayonnement culturel de chaque civilisation est un projet politique qui ne peut en rien se réduire à une quelconque organisation de la société. Ce qui fait la grandeur de l’homme, c’est qu’il peut faire passer des valeurs avant des intérêts. Longtemps, ce qui a dominé le projet de civilisation de l’Europe occidentale, c’était la morale chrétienne, aujourd’hui, les sociétés sécularisées doivent également s’appuyer sur un socle de valeurs morales laïques, fussent-elles inspirées par les religions qui ont inspiré notre monde.


De ce point de vue, il faut souligner la bêtise de certains responsables politiques au pouvoir au Cameroun, en particulier celle des caciques RDPC qui tentent de Biyaiser la constitution de notre pays a des fins purement egoistes sans proteger l`interet des citoyens camerounais. Comment ne pas comprendre qu’une nation qui manipule constamment sa consitution pour maintenir un seul homme par egoisme diabolique est destinée à s’effondrer? Sans distinction entre ce qui est bien et ce qui est mauvais pour la republique, et partagée par le plus grand nombre, seul le nihilisme peut se développer. L’harmonie dans la société n’est pas la résultante des individualismes, des intérêts et des égoïsmes, elle nécessite une impulsion et des repères venus d’en haut. Ce "haut", qui a souvent été la religion par le passé, peut aujourd’hui notre constitution que nous devons respecter pour evider toute derive pouvant plonger notre pays dans une conflagration sans precedent. Regarder le Tchad aujourd`hui, la famille ou encore l’élite intellectuelle de ce pays, si du moins elle existe encore est plongee dans une guerre civile a des consequences devastateurs que nous connaissons.


Il est bon de soulever le débat sur la "politique de civilisation", encore faut-il annoncer les réponses qu’on entend y apporter. Paul Biya a echoue le 31 decembre  son entree dans l`histoire comme celui qui, comme il a l`habitude de nous scander, a apporte la democratie au Cameroun. Au lieu de raccrocher le progrès humain au progrès technique, ce qui ne va pas de soi. C’est ainsi qu’il convient de distinguer, comme nous y invite Edgar Morin, le "bien-être" (notion de base de l’économie utilitariste) du "mieux-être". Cela repose sur une interrogation profonde sur la notion de croissance qui est parfois utilisée hâtivement pour juger du niveau de bonheur d’une société. La croissance économique n’est pas suffisante à un projet politique d’envergure en même temps qu’elle y est indispensable. Ainsi, les libéraux qui y voient l’alpha et l’oméga de la vie sociale et les partisans de la décroissance font tous deux fausse route. Au lieu que notre president fasse un front commun contre les ACP, il s`est derobe en solo pour signer un contrat qui enterre definitivement l`avenir de notre industrie d`ailleurs inexistante.


Il est primordial que, pris dans le torrent de l’actualité, nous prenions le temps de nous arrêter pour réfléchir à la société que nous voulons. Ce qui est paradoxal, c’est que la personne qui nous y invite soit la cause principale du déluge médiatique qui nous abreuve quotidiennement et qui nous rend aveugle à l’essentiel. Comment accepter, en effet, de prendre de la hauteur avec un homme qui se veut avant tout pragmatique et qui ne cesse de s`accrocher a un pouvoir dont il a prouve la limite de ses competences? La pratique présidentielle de Paul Biya, basée sur la compréhension des aspirations de la population comme il nous dit, même si celles-ci sont superficielles est en opposition avec la posture de l’homme politique qui cherche à élever son peuple et à le guider sur les chemins de la civilisation. Sinon, comment cherche-t-il a modifier une constituer qu`il n`a meme pas appliquer depuis 1996? Il a obtenu des concessions importantes en ce qui concerne le prolongement du mandat presidentiel a 7 ans renouvelable une seul fois de la par de l`opposition qui obtenait en contre parti une gage de l`alternance politique a la tete du pays. Modifier aujourd`hui cette disposition des clauses de la tripartite reviendrait a remettre notre pays a feux et a sang une fois de plus. 


Autre paradoxe, comment parler decrier "La limitation du mandat presidentiel" comme etant antidemocratique alors que ce meme principe est d`actualite dans toutes les grandes democraties modernes (France, Angleterre, USA, Russie, etc)?Avec un homme qui incarne mieux que quiconque le matérialisme à outrance et qui se vautre dans le luxe et les paillettes, les camerounais ont ils vraiment besoin de lui consacrer une presidence a vie lorsque le bas peuple plonge de maniere exponetielle dans la pauvrete la plus criarde ? Est-ce bien le même homme qui entend redonner ses lettres de noblesse à l’action politique et qui se complaît dans des goûts de nouveau riche ? Pourquoi Biya s`etonne -t-il de la corruption et de l`inertie qu`il a institutionalise? Cherche-t-il à gagner la confiance du peuple, allant jusqu’à flatter ses bas instincts, pour être en mesure de le tirer vers le haut et de contribuer au renouveau du Cameroun ou au contraire est-il le symptôme de son époque qui cherche à se racheter une conscience par quelques discours aux envolées lyriques pour se maintenir a vie au pouvoir sans aucun apport significatif au bien etre du peuple ? Une chose est sûre, l`idee de revision de la constitution lancee le 31 decembre comme un ballon d`essaie par le premier des Camerounais est un defi au peuple de l`homme lion qui nous renvoi exactement 20 ans en arriere. Le peuple trouvera-il une reaction approprie a un tel defi? La question trouvera une reponse au plutard en 2011. 

Bonne et heureuse annee 2008. 


Envoyé par:  Mr PAMOM HamidDate:  28.12.2007 [20:26]
C`est normal
La position du Cameroun dans le hit parade de la corruption ne devrait surprendre persone. j`ai même peur que ce ne soit une chose voulue par les responsables des institution du pays. Comment? me demanderez-vous. en maintenant les salaire bas alors que le coût de la vie quand à lui n`a cessé de croître, le fonctionaire a deux choix:

Possibilité 1: s`insurger contre cet état de chose en refusant de travailler dans ces conditions donc en faisant la grêve. 

Possibilité 2: accepter la situation et pactiser avec le diable qu`est la corruption et les détournements des deniers publics pour recoller les morceaux et gerder son standing de vie si ce n`est verser dans l`opulence tout simplement.

Les fonctionnaires camerounais ont choisi la seconde alternative. Pire encore, le regime en place s`en est accomodé puisque cette situation l`arrange bien. Vousvous servez dans les caisses de l`Etat, on ne vous inquiète pas. Bien au contraire, il y a de fortes chances de bénéficier d`une promotion (avec tout ce que les promotion drainent comme cortège de motions de soutien et festins. Une fois qu`on a trempé dedans, on devient intéressant pour le système, on en est devenu un complice, le système vous tien puisque vous ne pouvez vous insurger contre le régime. Ceux qui n`ont pas la possibilité de devertir les  budgéts mis à leur disposition pour le service, se "ratrappent" en saignant les usagers. Et comme les principaux responsables du pays sont trempés, les sanctions appropriées ne peuvent être prises contre tous ces criminels aux cols blancs. C`est ainsis que la gagrène corruption a progressivement rongé la fibre éthique des camerounais. Sur le plan international, notre pays est perçu comme l`icone de la corrupion dans le monde. Je dirais même que ce qui nous arrive est normal, c`et même voulu. Mais les instigateurs de cette situation n`ont seulement pas envisagé l`effet pervers de leur action; même s`ils en tirent le bénéfices du fait du gonflement de leurs comptes bancaires et des avoirs mobiliers et immobiliers. On nous avance les raisons de l`impossibilté d`opérer à une revalorisation du traitement des fonctionnaires comme ténat liées à la faiblesse de notre trésorerie alors que tout se décide par les sbires du FMI et la BM. L`on nous a annoncé une possible amélioration de la situation des fonctionnaires avec l`atteinte du point d`achèvement. Où e sommes-nous aujourdh`hui, le budget de l`Etat connais des augmentations d`années en années, la masse salariale est régulièrement toilettée (à vérifier) avec les pseudo-revues des fonctionnaires et du fichier solde, mais les salaires restent étonnemment constants. Aucune explication rationelle n`est donnée u Camerounais. Bien même si les salaire des fonctionnaires devaient être revalorisé, sur quelle base celà se fera? des cerveaux musclées du régime actuel (ceux-là même qui ont décidé de la baisse des salaires en 1993) vont voir dans quelle mesure on peut relever le traitement des fonctionnaires; vous imaginez les résultats.

Ce qui m`inquiète moi, ce n`est pas le clasment du pays dans le tableau de Transparency Internationl. C`est l`ondolence des Camerounais. Ca fait plus de vingt as que cà dure, ca fait plus de vingt temps que les Camerounais ne réagissent pas de façon énegique. On laisse faire le temps, on s`expose à une révision constitutionnelle qui risque pourquoi pas de nous mener droit vers une monarchie institutionnalisé avec les déviances qui en découlent.




Envoyé par:  Mr NCHARE Abdoulaye LazizDate:  17.12.2007 [15:01]
Voici le traitement de nos fonctionnaires au Cameroun
Permettez moi de revenir sur un aspect tres serieux, le traitement de nos fonctionnaires. Je me demande pourquoi les pouvoir publiques utilisent la corruption comme un fond de commerce pour berner le peuple camerounais. La lutte contre la corruption, pour un gouvernement serieux passe a priori par le traitement adequat de ses fonctionnaires.

Après des années relativement fastes les fonctionnaires camerounais, qui ont subi des réductions drastiques de salaires il y a quinze ans, vivent avec difficulté, recourant parfois à une seconde activité pour boucler leur mois. Comment pourrions nous beneficier d`une bonne formation et par consequent d`un bon niveau d`etude? Ce qui me touche, c`est l`insensibilite des pouvoirs publiques au desarroi des agents publiques comme Jean Marc:

"Ce que nous touchons nous permet juste de survivre. Une fois que nous avons réalisé les dépenses de base pour la nourriture, le loyer, la scolarité des enfants, il ne nous reste plus rien", explique le président de la Confédération syndicale du secteur public (CSP), Jean-Marc Bikoko.

Il assure que la plupart des fonctionnaires sont aujourd`hui endettés. Avec quelques collègues membres de la CSP, cet enseignant se souvient avec nostalgie de l`époque où son niveau de vie lui permettait d`envisager sereinement l`avenir.
 
"Personne ne songeait partir s`installer à l`étranger. Nous vivions très bien. Nous avions tous les moyens de construire notre maison", affirment-ils ensemble.

Mais tout a changé en 1993 : l`Etat camerounais, en faillite, a décidé de réduire les rémunérations de ses agents. Certains, comme les enseignants, ont vu leur traitement chuter de 70%. En 1994, la dévaluation de 50% du franc CFA a encore diminué leur pouvoir d`achat. Depuis, aucune augmentation.
 
"Aujourd`hui, je gagne 228.000 FCFA (347 euros). C`est pareil qu`en décembre 1992, avant les baisses de salaire je touchais 220.000 FCFA (335 euros). Or les prix ont été multipliés par cinq depuis", déplore M. Bikoko.

Pour s`en sortir, nombreux sont ceux qui ont une autre activité.

"Autrefois, les gens étaient assidus à leur travail. Ce n`est plus le cas. Beaucoup passent deux ou trois heures au travail, s`absentant même du bureau pendant une semaine", explique le président du Syndicat national autonome des travailleurs des télécommunications (Synattel), Noa Mvogo. "Et personne ne dit rien, l`employeur ne réagit pas", poursuit-il.

Corruption, racket des usagers font aussi partie de la panoplie pour améliorer le quotidien, dénonce la CSP.
 
"Chacun se débrouille comme il peut, en trichant au besoin", constate M. Bikoko. "Ceux qui gèrent des lignes de crédit se servent au passage. Les autres s`arrangent pour soutirer de l`argent aux usagers contre le traitement de leur dossier", précise-t-il.

Le baromètre mondial de la corruption en 2007 de l`ONG Transparency international indique que 79% des personnes interrogées au Cameroun ont déclaré avoir dû verser un pot-de-vin pour accéder à un service public. Pour que la situation change et que l`opération de lutte contre la corruption lancée en 2004 par le Premier ministre Ephraïm Inoni soit réellement efficace, une seule solution, selon la CSP: augmenter les salaires.

"Depuis la dévaluation du FCFA, tous les autres pays de la zone ont revalorisé les salaires. Pourquoi pas le Cameroun ?", demande M. Bikoko. Il souhaite que l`Etat camerounais ramène les salaires à leur niveau de décembre 1992 puis dans une seconde étape les augmente de 30%.
Si tel était le cas, l`employeur aurait enfin une "bonne raison" pour "sanctionner" ceux qui ne viennent pas travailler, note M. Mvogo.

Fin novembre, la CSP a organisé une grève et une manifestation pour réclamer cette augmentation. Le mouvement a été peu suivi. Dans ces conditions, pensez vous que le Cameroun ait des chances de sortir de la pauvrete? Quand  vous faites la greve, on vous taxe d`opposant, de rebelles, ou de terroriste comme si le droit de la greve n`est pas inscrit dans notre constitution au cas ou le gouvernement ne remplissait pas sa part de responsabilite envers ses fonctionnaires.
 

"Il est très difficile de mobiliser les gens ici: ils craignent tous d`être sanctionnés par leur hiérarchie s`ils manifestent", explique M. Bikoko.

 Et quel hierarchie? De coutume ce sont des cassiques du RDPC qui ont pourtant les memes traitement, parce qu`etre directeur ou proviseur ne change pas grande chose dans votre salaire. Or, ceux la traditionnellement appeles elites se rendront dans leur village natal pour narguer les populations qui paient pourtant leur contribuables pour recevoir un meilleur service publique. Ces cancres vont se regrouper dans des sous sections bancales pour transmettre des motions de soutien qui n`ont aucun lien avec la population a la base, leur souci majeure, c`est d`etre promu a je ne sais a quel poste pour demain revenir brandir cela au village comme un trophet. Il vous dirons " qu`ils remercient le president de lui avoir fait confiance et qu`ils souhaitent une eternite a ce dernier" qui malheureusement depuis 1993 a charcute leurs salaires. Oh les pauvres camerounais. Ayions au moins le courage de dire non a de tel traitement aussi injustes.

Pendant que ces fonctionnaires qui vivent dans les miseres les plus criardes se mobiliseront a chaque fois pour defiler en faveur du maintient de l`homme du renouveau au pouvoir, ils ne le feront jamais en faveur de l`augmentation de leur salaire. Si les gens donnaient les motions de soutient en soumettant leur doleance d`augmentation de salaire, cela se comprendrait, mais lorsqu`on le fait juste pour attendre d`etre ministre afin de pouvoir bien detourner les fonds publiques pour se retrouver demain en prison, cela s`appelle simplement la myopie intellectuelle.

A quoi ca sert de gravir toutes les echelles de notre administration pour finir dans un trou a rat de Nkoudingui ou de New Bell comme Mounchikpou, Titus Edzoa, Siyam Siwe, Ondong Ndong, Etonde Ekotto et cie.


Les manifestants a une greve sont toujours agresses, humilies,pourtant, il faut absolument mettre l`ensemble du système à plat pour experer changer quoi que ce soit. On ne va pas pouvoir tenir encore longtemps comme ça, la revolution qui va s`abattre sur le Cameroun risque deboucher sur beaucoup de derives imprevues.


Il faut que le peuple se prennent en charge pour revendiquer ses droits les plus elementaires.





Envoyé par:  Mr NCHARE Abdoulaye LazizDate:  15.12.2007 [18:44]
Projection et danger de notre ere
    
     Tres cher Hamid.
     Ceci n`est pas de la science fiction, ce sont des projections du pentagone pour  les theatres d`operation des decennies a venir. Les bourbiers kambodgiens (Vietnam), Afgans, Irakiens et a venir ont demontre les faiblesses de la premiere puissance militaire d monde. Voila qu`ils se projectent dans la guerre technologiques. Et si l`Afrique devait etre le prochain theatre d`operation, je crois que nous n`auront que nos yeux pour pleurer. Parce qu`on ne negocie pas avec le robot, on ne se rend meme pas! Au lieu que nos dirigeants s`atelent a ameliorer les conditions de vie de nos population dans nos centres de recherche et sites universitaires, ils poussent tous nos cerveaux a l`exil.
   Cher Hamid, la concept d`immigration choisi de Sarkozy s`aligne sur cette ligne de pensee, voler l`intelligentsia africaine pour competir avec les Etats-Unis. C`est pourquoi je disais dernierement qu`au lieu de developper une haine qui n`a ni tete ni queue, l`enjeux est de s`adapter a notre ere, meme si nous n`avons pas les moyens, nous aurions au moins la matiere grise pour defendre nos interets. Nous pourrons convaincre sans avoir besoin de vaincre. Parce que meme dans une guerre mondiale par Robots interposes, il y a toujours un moment ou il faut signer l`armistie.

    Presentee brievement les projections Pentagoniennes, permettez moi de vous detailler de quoi ce concert des soldats robots-tueurs en serie se presente comme un danger manifeste pour notre existence.

     Guerre : la marche du Terminatrix

Le déploiement massif de soldats-robots sur les champs de bataille soulèvera certainement de multiples questions techniques, tactiques, philosophiques et éthiques.

La relève de la garde

 

D’ici à 2015, le Pentagone prévoit qu’un tiers des forces américaines seront composées de robots grâce au Future Combat Systems, projet doté d’une colossale enveloppe de 127 milliards de dollars. Avec des ambitions et des moyens de loin plus modestes, 32 autres nations dont la Chine, le Japon, l’Inde, Israël, l’Afrique du Sud, la Grande-Bretagne et la France ne sont pas en reste. Ces soldats-robots seront d’abord radiocommandés, puis deviendront complètement autonomes et intelligents à l’horizon 2035 conformément aux desseins du http://www.darpa.mil/" target="_blank">DARPA (l’agence de recherche du Pentagone) ; le recours aux opérateurs diminuant considérablement les performances globales des warbots et les économies budgétaires consécutives à leur utilisation.


Cette évolution robotique s’inscrit dans la quête perpétuelle de l’homo faber à améliorer concomitamment son outillage et son armement depuis la pierre taillée, la roue, la poudre, le moteur à explosion, l’électricité, l’atome et aujourd’hui l’ordinateur. Dans le cas particulier de l’Oncle Sam, Joseph Henrotin mentionne «  un hyper-technologisme stratégiquement omnipotent, politiquement fascinant et qui serait directement enraciné dans les cultures technologique, politique et stratégique américaines  » (1).


L’armée états-unienne jouit toujours d’un immense prestige sur ses propres terres, d’une capacité de projection et d’une puissance stratégique encore inégalées, mais elle a perdu beaucoup de sa superbe depuis les déboires vietnamien, somalien, afghan et irakien. Face à une insurrection dotée de kalachnikov, de lance-roquettes et de kamikazes, sa faiblesse tactique est devenue patente. Des rives du Mékong aux abords de l’Euphrate, elle a toujours tenté de compenser cette énorme vulnérabilité par la froideur et l’efficacité de la technologie.


D’où la préférence grandissante pour des soldats qui « n’ont pas peur, n’oublient pas leurs ordres, s’en foutent si leur voisin s’est fait descendre et ne sont pleurés par personne une fois abattus », selon les termes de Gordon Johnson du Pentagone. En outre, le warbot n’a point besoin d’alimentation, de sommeil, de soins médicaux, de congés, de plan-retraite et d’assurance-décès. Au final, il coûte 10 à 20 fois moins cher qu’un GI râleur, biologique et impropre à la production en série. Donald Rumsfeld aurait certainement apprécié ces futures unités plug-and-shoot...


Des mamas noires et latinos seront peut-être soulagées de savoir leurs fistons mobilisés derrière des consoles léthales plutôt que positivement discriminés sur un front éloigné ou dans une prison du comté. Devra-t-on décorer ces boys pour des actions décisives qu’ils n’ont pas physiquement menées ? Le rêve américain d’une guerre « zéro mort » prendra-t-il enfin forme ?


Aujourd’hui, des centaines de http://fr.wikipedia.org/wiki/SWORDS" target="_blank">SWORDS opèrent en Irak et en Afghanistan comme unités de reconnaissance. Radiocommandé à partir d’une mallette techno, ce micro-blindé à chenilles de 45 kg est équipé de caméras, d’un microphone ultra-sensible, de deux mitrailleuses de calibre 50, d’un fusil M-16, d’un lance-fusées de 6 mm et de 300 chargeurs. Son utilisation vise non pas à inverser le cours désastreux des deux guerres, mais à tester la validité de son concept dans ces contextes de guérilla urbaine qu’abhorre précisément l’US Army. Le joujou de 230 000 dollars comporte un fusible d’autodestruction en cas de perte de contrôle. Aussi perfectionné soit-il, le robot-guerrier n’est point exempt de plantages.


Bogues en stock


Le 12 octobre 2007 dans son centre d’entraînement de Lolhata, la South African National Defence Force fit usage de batteries GDF-MK5, canon-robot anti-aérien à guidade radar et à désignation laser, interagissant avec une unité de contrôle de tir et rechargeant automatiquement son magasin de 250 obus de 35 mm. Lors d’une session de tirs réels en full automatic mode, une batterie récemment révisée ouvrit spontanément le feu sur celle voisine, puis rechercha et mitrailla autant de cibles que possible. Le déluge mortel ne cessa qu’une fois son premier magasin vidé. Neuf soldats furent tués et quatorze grièvement blessés. Police et armée sud-africaines mènent des enquêtes séparées - attentivement suivies par les milieux de la robotique militaire - afin de déterminer si cet incident fatal a eu une origine électromécanique ou logicielle.


Le fabricant suisse Oerlikon-Contraves privilégie la piste logicielle et signale que son GDF-MK5 n’est guère adapté à ce mode super-automatique ajouté par la SANDF. Maints experts estiment qu’il faut aussi décortiquer les cumuls d’options et de réactualisations effectués par les ingénieurs sud-africains, ceux-ci tripatouillèrent souvent matériels et roboticiels militaires du fait de l’embargo anti-apartheid des années 80-90. L’imbrication de facteurs techniques et non-techniques liée à cet accident turlupine Prétoria et Oerlikon, plusieurs enquêteurs doutant déjà d’une quelconque conclusion ferme à ces investigations.


L’accident de Lolhata suscite plusieurs interrogations pour l’avenir proche. Faut-il considérer les bogues dans les systèmes d’armes robotiques comme des défaillances techniques supplémentaires  ? Des robots d’appui-feu ou de DCA causeront-ils morts et dégâts dans leur propre camp suite à des vices de mises à jour/add-ons évoquant ceux de nos PC ? Leur inéluctable interconnexion produira-t-elle des failles critiques similaires à celles d’internet : cyberpiratage, interférences, incidences topologiques, pannes, césures, etc. ? Les couches informatiques et réseautiques des warbots généreront-elles de nouveaux champs d’erreurs, de nuisances et de dommages collatéraux à la mesure de leur complexité et de leur efficacité  ? Afin de parer à de telles éventualités, ne pourrait-on pas intégrer les trois lois d’Asimov (2) dans chaque soldat-robot ?


Directeur du département d’intelligence artificielle au MIT, Rodney A. Brooks rappelle à juste titre que « le monde réel n’est pas Hollywood  ». Pour peu que cela soit réellement réalisable, un bogue sérieux dans un warbot affecterait toute ou partie de la couche roboticielle comportant ces fameuses lois, à l’image d’un gros bug affectant tout le fonctionnement normal d’un ordinateur. Par ailleurs, si elles semblent mieux adaptées au robot domestique, ces lois sont jugées trop restrictives, voire inadaptées, au robot-guerrier censé user librement de son armement contre un humain, un véhicule ou un warbot ouvertement hostile. Même transposée entre humains, la réglementation asimovienne relève d’une véritable gageure, notamment en zone de conflit.


Lors des deux guerres du Golfe, croyant intercepter des troupes de l’armée régulière irakienne, des chasseurs-bombardiers alliés pilonnèrent des unités terrestres alliées trop avancées dans le désert mésopotamien. En 1988, dans un Golfe persique sous haute tension, craignant l’approche d’un éventuel chasseur F-14 Tomcat de l’aviation perse, l’USS Vincennes pulvérisa un Airbus iranien transportant 300 passagers ; les opérateurs radars de la frégate ne parvenaient pas à identifier un avion naviguant avec un transpondeur probablement défectueux, de surcroît sourd ou indifférent aux avertissements radio...


Dans des situations typiques de conflit où très souvent « incertitude + spéculation + paranoïa = feu  ! », quelles initiatives prendront les warbots intelligents de demain ?


Le difficile dressage du mécanimal sauvage


Malgré son énorme cerveau, l’homme à mains nues est vite défait par le léopard dans un corps-à-corps ou dans la traque du gibier. Dans une quinzaine d’années, les technologies robotiques et computationnelles (calcul et intelligence distribués, microélectronique, servo-mécanique, biomimétique, reconnaissance audiovisuelle et morphobiométrique, systèmes de visée, roboticiels, etc.) auront accompli des progrès spectaculaires. Peu à peu, nous verrons d’excellents mammifères à chenilles ou à réaction compléter et surpasser fantassins et pilotes dans des missions de reconnaissance, de déminage, d’appui-feu, d’interception, d’interdiction, de soutien logistique et consorts.


L’intelligence en meute ou en équipe de ces warbots émergera d’une sédimentation d’interactions simples via des intranets militaires à haut débit [reliant en temps réel soldats-robots, centres de communication/commandement, pilotes et fantassins bioniques] ou via des dust networks à bas débit. Flexibles, légers, quasi-indétectables et très éphémères, interconnectant les machines d’une seule et même section, ces réseaux-poussières sont la hantise des états-majors : les interactions entre soldats-robots et leurs évolutions sur le terrain risquent fort de leur échapper...


Et voilà une brigade isolée de Terminatrix poursuivant froidement son opération de « nettoyage » alors qu’un cessez-le-feu a été conclu depuis une demi-heure...Comment la contacter ou déclencher ses fusibles d’autodestruction quand celle-ci modifie constamment ses très basses fréquences et désactivent ses puces GPS par mesure de cybersécurité et de furtivité radio ? Invoquera-t-on « un bogue de guerre » en cas de bavure ?


On comprend que les états-majors soient très réservés sur un autre point capital : la décision de faire feu. Si la violence inter-machines ne leur posent aucun problème, ils souhaitent vivement que les warbots requièrent impérativement une autorisation avant de tirer sur des ennemis de chair et de sang. Les officiers sur le terrain préféraient superviser leurs sections robotiques à partir de postes mobiles de radiocommandement (Hummer, blindés, hélicoptères) orbitant à quelques kilomètres du théâtre d’opérations, et a fortiori disposer de garde-fous électroniques et hiérarchiques très fiables. Ainsi, ils conserveraient une capacité de contrôle rapproché au cas où les choses tourneraient mal et sauvegarderaient plus ou moins leurs emplois.


Quel traitement les médias et les propagandes des deux camps accorderont aux bavures robotiques ? Les armées diffuseront-elles aisément les vidéos et les données issues des mémoires des robots afin d’infirmer ou de confirmer un événement ? Quel rôle joueront les reporters dans une future guerre sans humains ? Comment réagiront les opinions et les sociétés civiles lors de conflits par robots interposés ?


Ingénieur au US Naval Surface Warfare Center, John S. Canning suggère d’équiper les soldats-robots d’armes non léthales et d’armes à feu : les premières incapaciteraient le personnel ennemi, le forceraient à fuir ou à abandonner ses véhicules, les secondes détruiraient les warbots, les armes lourdes et les véhicules.


«  Laissons les humains cibler d’autres humains  », affirme Canning, «  et les machines cibler d’autres machines  »... Pour peu qu’elles parviennent à distinguer nettement alliés, ennemis et neutres dans l’incertitude de la menace et dans le chaos du combat, sans le moindre bogue. L’attaque d’un warbot par un autre en temps de paix ou de guerre froide sera-t-elle considérée comme un acte de guerre ouverte ?


Le Dr Ronald Arkin du Georgia Institute of Technology développe un ensemble de règles d’engagement pour warbots afin que leurs initiatives léthales demeurent conformes à des principes éthiques. N’étant sujets ni au stress, ni à la peur, ni à la colère, les soldats-robots agiraient plus éthiquement que leurs compagnons biologiques. La démarche d’Arkin consiste donc à créer «  un espace mathématique multidimensionnel des décisions éthiques possibles  » pour le robot-guerrier. Vulgarisons les concepts dissimulés derrière une terminologie aussi barbare.


Des données issues de sa panoplie high-tech, de l’intranet militaire, des réseaux-poussières, des analyses télévisuelles et instructions des officiers superviseurs et de divers éléments, le warbot trierait et séparerait toutes les décisions éthiques de celles non-éthiques avant de décider ou non de faire feu. Si un chef de guerre activement recherché arrête son véhicule près d’une ambulance dans le voisinage immédiat d’une école, le soldat-robot mettra ses armes sur la sûreté. Si les lois d’Asimov obligent le robot à protéger l’homme en toutes circonstances, les règles d’Arkin garantissent simplement qu’un ennemi sera tué par un warbot selon des principes éthiques avec le minimum possible de dégats collatéraux. En plus clair, quand l’ambulance s’éloignera, quand la bagnole visée redémarrera et s’engagera sur une route dégagée, ça va vraiment chauffer !


Toutefois, un warbot pourra-t-il refuser un ordre éthique ou obéir à un ordre non-éthique ? Saura-t-il réagir avec justesse face à un ennemi blessé, incapable de parler ou de bouger, mais souhaitant néanmoins se rendre ? Que fera-t-il face à un enfant-guerrier pointant un AK-47 dans sa direction ?


Enfin, Arkin recommande fortement de surveiller étroitement les décideurs politiques, les stratèges, les think thanks, les intellectuels, l’opinion, les chercheurs et les états-majors dans toute nation disposant d’une puissance robotique significative : celle-ci constituerait un formidable dopant pour les intentions guerrières ou pour des opérations (trop) spéciales.


Le Maréchal Delattre disait que «  l’outil ne vaut que par la main qui l’anime ». Faudra-t-il inverser cette maxime dans les prochaines décennies ?

J`espere que vous comprennez pourquoi il est urgent que nous nous dotions des institutions fiables capables de nous proteger. Il faut que les camerounais pense a la modernisation de leur regimes politiques, de leur institutions pour doter notre Etat des hommes integres et clairvoyants capable d`anticiper sur les besoins de notre societe afin que nos peuple se developpe. Nous avons besoin de ce que les anglo-saxons appellent un "Chief Operating Officer" comme president, capable de garder ensemble des meilleurs talents sans coloration ethnique aucune au service du developpement de notre pays.

Pour l`instant nous avons un president somnifere, qui dort meme durant un defile militaire, mais qui a chaque fois deplore l`inertie a la tete d`un Etat qu`il a plonger en enfer grace a l`impunite, le clientelisme, le tribalisme et le mepris des citoyens tout court.

Que Dieu epargne notre pays du chao qui le guete.



Envoyé par:  Mr NCHARE Abdoulaye LazizDate:  15.12.2007 [04:50]
Dialogue interessant
      

Modernisme ou progres au Cameroun, il faudra choisir!

"Il faut être absolument moderne", disait Rimbaud. Non! Il faut savoir progresser! La modernisation n’est pas synonyme de progrès. Quant à la modernité, elle est surtout une manière de se s’afficher. Elle se veut révolutionnaire, veut faire table rase ("liquidons!" l’héritage du passé). Elle se fiche de l’évolution des esprits, ce qu’elle veut c’est les révolutionner et les prendre de vitesse. La modernité scandalise et prétend abolir les tabous. Mais elle ne touche pas au dogme et aux situations établies; elle les renforce! Le modernisme fait l’éloge de la vitesse, de l’efficacité, du rendement, de l’évaluation par l’argent.

Négocier pour obtenir des résultats rapides et spectaculaires, c’est être moderne. Le peuple africain pouvait précipiter la libération de notre continet pris en otage par les puissances occidentales. Mais cela ne devrait pas se traduire par la haine mon cher Hamid.  Nous revons d`une réforme des institutions de notre pays qui prévoit la modernisation de l’Etat du Cameroun. Il ne s’agit pas là non plus d’un progrès, mais d’un recul. C’est quoi d’autre être moderne ? C’est parler au peuple avec le" parler vrai", maîtriser les moyens de communication, se mettre en scène dans les médias. Etre moderne, c’est penser argent, c’est compter, amasser. Or, si avancer, c’est progresser, amasser n’est pas avancer.
Le président du Cameroun a un problème avec la notion de dette : la dette financière - colossale - de l’Etat, et la dette morale du Cameroun pour laquelle il ne permet nulle excuse. Etre moderne, c’est s’exonérer de ses obligations envers la dette et les générations futures. Seul compte le présent : le passé c’est dépassé. L’avenir, nous pouvons l’hypothéquer pour mieux jouir aujourd’hui ! Alors que progresser serait regarder en face les dettes, et tenir un comportement responsable. Il consentira à lecher les bottes  de la France et des puissants (les Etats-Unis) ou ceux qui n`ont rendus aucun service à l’Etat juste pour garder un pouvoir dont il reve ne laisser qu`apres la mort. Rappelons nous, le premier des Bamuns a estime qu`il est anormal de parle de la succession d`un chef alors qu`il est encore en vie lorsqu`il a trouver l`occasion de parler de la modification de la constitution du Cameroun.Non majeste, il ne faut pas confondre la dynastie Bamun a la republique du Cameroun. Parler de l`alternance a la tete du pays ne doit pas etre tabou, sutrout dans un pays ou les soldats se tirent dessus. Ou il y a les rumeur de coup d`etat chaque jour.  J`invite tout le monde a plus de lucidite.

Le modernisme ne peut envisager le long terme ; il se repaît exclusivement de l’immédiateté. La recherche du profit et de la satisfaction immédiate en sont les signes les plus marquants.

Le modernisme a un prix : la décomposition du tissu social : le seul vrai lien social n’est plus que le lien par le marché, l’industrie. De façon générale, tout ce qui fait lien, qui relie les gens les uns aux autres, perd du terrain. Ce qui se trouve déstructuré, c’est le "vivre ensemble". Au contraire est valorisé tout ce qui sépare et, dans ce contexte, les propos rejetants, discriminatoires sont légion. Des boucs émissaires sont désignés.

Le progrès, c’est autre chose. Cela commence par la sauvegarde et le renforcement de ce qui relie et qui protège : les engagements entre générations (retraite, dette publique, environnement), les engagements solidaires (impôt, couverture des risques maladie, handicap), les droits de l’homme.

Le progrès social n’est pas dans la distribution toujours plus grande d’allocations, ni dans l’extension tentaculaire de l’Etat providence. Le vrai progrès, c’est celui de la société tout entière. C’est la part supplémentaire qu’une génération peut apporter au patrimoine de l’humanité, à la génération suivante. C’est donc tout le contraire que de priver les générations à venir d’une part importante des richessses et des bienfaits de notre monde actuel, en leur léguant une dette trop lourde et un environnement très dégradé. C`est domage, le Cameroun s`en sort une fois de plus champion du monde en corruption! Les ministres continuent leur marche vers l`univers carceral. La lutte contre les detournements des fonds publics devrait etre la priorite du peuple camerounais. Mais, c`est plutot domage qu`on ebranle les elites aussi mediocres a lancer des motions de soutien pour eterniser un dirigeant desposte aussi mediocre et ridicule a la tete d`un pays dit democratique. La democratie suppose le respect de la constitution. Apres 25 ans de pouvoir ou le Cameroun a retrograder et plonger dans les profondeurs abyssales de la pauvrete, je trouve indecessant que les acteurs politiques qui qu`ils soient s`evertuent a louer un despote sans fois ni lois qui n`a d`yeux que pour son pouvoir au bon mepris du peuple Camerounais.

Chacun peut améliorer quelque chose et, ce faisant, s’améliorer lui-même. Chacun ne demande qu’à être acteur de changement et non pas simple spectateur : passif devant un Etat spectacle ! Quels que soient son âge et sa condition, chacun peut apporter sa pierre à l’édifice et améliorer sa connaissance. Car il y a en chaque être une curiosité naturelle - que la société du spectacle et de la consommation étouffe - et il veut explorer, valoriser la part de lui qu’il aspire à mieux connaître et à mieux faire connaître.

Etre moderne n’exige pas de nous beaucoup d’efforts : il suffit de suivre la mode, de consommer ce qu’on nous demande de consommer, de ne vivre que pour le présent. Le progrès est au contraire une exigence de tous les instants. Ce sont des sacrifices consentis, mais qui ne seront pas vains et qui ont un sens. Le progrès, c’est semer pour l’avenir et les générations futures. Quel arbre faisons-nous pousser ?

Je veux ici vous dire que je suis plus farouche lorsqu`il s`agit de defendre les interets du peuple africain. Mais jamais ne cedons pas a la haine.

Je comprend bien ta colere Hamid, mais l`ideal est de transformer sa colere en prise de conscience de maniere a mobiliser ceux que nous pouvons influencer avec nos idees. Je ne suis pour autant complice dans un systeme qui nous impose la dure pauvrete dont tu exposes. Mais je crois que la pauvrete meme si elle est une realite indeniable dans le Noun, elle est d`abord un etat d`esprit. La pire des pauvretes, restent celles qui est moral. Je suis fier du peuple Bamun qui est reste fier, qui a garde son honeur en se desolidarisant de toute forme de compromission au sujet du developpement de notre pays. Meme les occidentaux qui sejournent dans le Noun sont frappes par l`orgeuil du peuple Bamun,ce qui est louable. Ailleurs dans le pays, je connais des compatriotes qui ont honte d`etre nes dans leur village, ce qui n`est pas le cas chez nous.

La vrai lutte donc, doit s`incrire dans la continuite, a travers les projections, la conscientisation du bas peuple qui est a chaque fois manipule par des ames de mauvaises fois se cachant derriere le terme elite pour debiter des idees retrogrades d`une autre epoque. Qu`ils cherchent des postes dans l`administration, nous on a rien a foutre, mais qu`ils cessent de raconter du n`importe quoi pour attirer la sympathie du peuple.

Voila l`aeroport de Koutaba, poser vous la question pourqu`il il n`est pas fonctionel, alors que c`est un militaire pour la defense de toute la nation Camerounaise. Or en meme temps, Simalen qui est en pleine foret equatoriale a ete construite a coup de milliard pour des raisons simplement politiques. Nous ne devons pas etre naifs, le tribalisme est une realite au pays, prennez la liste des gouverneurs, ministres,prefets, officiers etc, vous comprendrez que nous sommes dans une replublique tribaliste et bananiere. 



Envoyé par:  Mr PAMOM HamidDate:  14.12.2007 [19:00]

Oui Sir Laziz,

 nous
ne vivons pas en vase clos. Mais avouons qu`entre l`atome et l`épis de
maïs, entre les pistes boueuses qui serpentent notre département et les
autoroutes qui relient les villes dans les pays dignent de ce nom ou
encore, entre la forêt qui semble s`imposer à nous comme une fatalité
et les beaux paysages qui n`ont rien de commun avec le hasard ou le
naturel, avuons cher Laziz, qu`il y des années lumières. Et j`ai bien
peur que certains d`entre nous se croient conserné par le discours sur
l`atome alors que la boule de couscous du soir n`est pas acquise.

 
Oui
mon cher Laziz, il faut garder le sourire, même quand on a faim,dire
merci au descandant de De Gaule; la ourire en prime, n`oublions pas de
faire la bise à l`américaine qui frappe aux portes du Cameroun pour
mettre fin à l`exclusivité de la France (dans ses apétits pour les
matières premières de mon Pays; si ce pays est encore mien).

Sachons être patients devant la voracité des Occidentaux, car lorsqu`ils se
seront
servis es produits du sous-sol Camerounais, ils nous inviteront pour le
partage des restes. Oui, c`est la lecture, un des lecture qui peut être
faite de ton beau discours.

Ma
vision des choses pourrait être taxée de pervers par plus d`un. J`ai
tout simplement du mal à m`acommoder de toutes ces civilités alors que
je suis dans la boue. J`ai du mal à voir tout ce qu`il y a de bon
autour de mon petit monde alors que des mécanismes sont mis en place
pour que mon vote ne compte pas, pourqu`on dilapide le budget du pays
sans avoir à en rendre compte. 

Alors
mon grand, souffre que je l`étroitesse de mes idées contraste avec
l`imensité des immeubles qui jalonnent les rues des pays dits
développés, je suis roulé dans la boue tous les jours et ne veux salir
autruit. Ma seule obsession est de sortir de mon marécage. Lorsque j`en
serai sorti alors, je verrai le monde autrement, je pourrait arborer ce
soirire que tu sais, je n`oublierai pas de dire merci, mon regard sera
moins agressif, etc...

Bonne journée mon cher. 

 



Envoyé par:  Mr NCHARE Abdoulaye LazizDate:  06.12.2007 [00:25]
Juste un precision
 Je reviens ici pour recadrer ma pensee. J`ai eu envie de m`adresser a tout etre humain de maniere universelle, pas seulement les bamuns. Nous ne vivons pas en vase clos. Il n`y a donc pour cela aucun decallage dans mon appreciation de ce dont j`ai voulu transmettre comme message. Quand je parle d`atome, des autoroutes et des immeubles, c`est dans un souci de montrer que notre humanite est passee a cote de l`essentiel de nos valeurs. Donc, aucune allusion a l`homme situe dans l`etat situe. Aucun des communs des mortels ne peut dont a priori echapper a ce dont j`ai pu soutenir dans mon dernier message etant donne son universalite et son inherence a notre nature d`homme appeler a aspirer a certaines valeurs instrinseques. Ce n`est pour autant une insulte a notre condition d`homme, c`est juste une interpellation generale a tous ceux qui de prets ou de loin tentent de faire un geste en faveur de l`epanouissement integral de l`homme.
Merci de votre aimable attention.


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